Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées;
Mon paletot soudain devenait idéal;
J'allais sous le ciel, Muse, et j'étais ton féal;
Oh! là là! que d'amours splendides j'ai rêvées!
Mon unique culotte avait un large trou.
Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou.
Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur;
Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur!
(Arthur Rimbaud)
Tout blanc comme habillé
d'un grand manteau
Il est là
froid, calme, reposant
Recouvrant tout d'une fine poudre d'étoiles
Où sont les couleurs
Où est la chaleur
Plus qu'une seule couleur
Même le soleil s'est caché
Les oiseaux se blottissent
Les enfants sont fous de joie
les glissades c'est amusant
Ils sont mignons avec leurs bonnes joues rouges
Qui a dit que l'hiver était triste
Non, vous vous trompez
Il a tellement de charme et de bonté
Réalisé par MICHELLE
le 11 février 2010
un hiver qui n'en finit pas
un petit poème
Regarde le ciel accroché à la brume et au givre. Il déploie ses nuances subtiles ; laiteux horizon, océan du zénith, Camaïeu délicat baigné de soleil et de ses lueurs ivres, Orange chatoyant, blanc virginal, lentement ils avancent en rite Puis touchent et se mêlent en une danse langoureuse. Et le ciel inondé de chaleur impérieuse S’étend et oublie le froid. Il aime. |
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