"Vous avez signé le pacte écologique [de Nicolas Hulot].
Jointe par Le Monde.fr, la présidente du Réseau Action Climat, Sandra Mathy, se déclare "abasourdie" par cette décision.
"La France se place désormais totalement en dehors des objectifs européens", déplore-t-elle.
"Déjà l'échec des négociations de Copenhague a condamné toute mesure qui s'inscrirait dans un cadre international, la taxe carbone aurait eu le mérite de constituer une mesure structurante au niveau national".
Elle regrette également que cette décision intervienne au lendemain de la défaite de la majorité aux élections régionales.
"C'est dommage que les aléas électoraux poussent à ce genre de décision", souligne-t-elle, "d'autant plus que ce n'est pas la première depuis l'échec du gouvernement aux régionales". Hier en effet, le préfet de la Manche a autorisé l'implantation d'un nouveau terminal charbonnier à Cherbourg, un projet qui suscitait l'hostilité des écologistes. Quant au principe d'une taxe européenne, Sandrine Mathy n'y croit pas, en tout cas pas à court terme. "L'idée d'une taxe qui ne serait possible qu'à l'échelle européenne est un argument fallacieux : il faudrait l'unanimité, or aucun pays n'est prêt à abandonner sa souveraineté en matière de fiscalité", déplore-t-elle. Et de conclure : "cette taxe ne verra pas le jour sans un énorme travail, on peut dire qu'elle est enterrée pour longtemps".
Même son de cloche du côté de Greenpeace France. Karine Gavand, responsable de programme climat, rappelle que Nicolas Sarkozy avait déjà changé de discours avant les élections : "il y a quelques semaines, il avait déjà voulu rassurer les agriculteurs, qui sont déjà exemptés de la taxe carbone alors qu'ils sont les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre".
Elle regrette que "l'échec de Copenhague ait clairement fait baisser la pression sur ces thèmes". "Le gouvernement marque un recul par rapport à ses objectifs, et ses résultats électoraux n'y sont pas pour rien : la droite nourrissait l'espoir de capter une partie des votes écologistes. Or, cette stratégie n'a pas fonctionné. Par conséquent, la majorité n'a plus aucune raison de tenir ses objectifs en matière d'environnement."
Selon Karine Gavand, cette décision intervient dans un contexte difficile pour l'écologie, "où les climato-sceptiques se font de plus en plus audibles". Mais pour elle, "l'échec de Copenhague plaide justement pour un retour au niveau national concernant la limitation des gaz à effet de serre".
"En Europe, précise-t-elle, la Suède planche sur un projet de taxe qui mettrait la tonne de carbone à 100 euros, contre 17 seulement pour le projet français !" Cet écart montre à quel point "il est hypocrite de prétendre que le projet français est trop ambitieux, d'autant plus qu'il a été retoqué par le Conseil constitutionnel justement parce qu'il prévoyait trop d'exemptions".
Laurent Hutinet, chargé des questions économiques et sociales à l'association Amis de la Terre, fustige quant à lui les "incohérences" du discours officiel : "L'erreur du gouvernement est d'avoir voulu créer une taxe qui ne dérangerait personne, mais c'est impossible, une taxe est forcément contraignante, il faut l'assumer." Il se montre néanmoins critique vis-à-vis du texte tel qu'il a été conçu par le gouvernement.
"Ce projet comprend beaucoup trop d'exonérations et le mécanisme de compensation, prévu pour les ménages et les artisans, rend la taxe inefficace, dans la mesure où celle-ci est censée décourager la consommation d'hydrocarbures", explique-t-il. "D'autant plus que ces compensations devaient être versées indépendamment des revenus du foyer.
" Néanmoins, le vote de la taxe carbone, même sous une forme imparfaite, aurait permis "qu'un embryon de projet voie le jour, quitteà l'améliorer par la suite".
Plutôt qu'une taxe carbone, les Amis de la Terre plaident pour une taxe universelle sur les énergies, y compris électriques, "mais il faudrait pour cela que l'industrie française propose des alternatives", précise Laurent Hutinet, qui rappelle en outre : "L'énergie est sous-taxée [en France], nous disposons donc d'un peu de marge de manœuvre."
Source : Le Monde
Premièrement, trouver un bébé.
Deuxièmement, soyez certain que l'objet trouvé est bel et bien un bébé en employant une technique de ' sniff '.
3. Faudra ensuite aplatir le bébé avant de commencer le processus du câlin.
4. Le glissage de la 'patte'...simplement glisser les pattes autour du bébé pour un début de rapprochement.
5. Enfin, si la caméra est présente, faudra exécuter la difficile tâche du câlin, sourire et se pencher pour avoir la plus belle photo.
Tout mignon !!!!
1. schelby le 22-03-2010 à 18:45:33 (site)
La dernière photo ho mais que c'est mignon, j'adore!
Fond d'écran
http://i42.tinypic.com/ve6t15.jpg
Bisous
2. L'ange Terisse le 23-03-2010 à 15:10:32 (site)
Bonjour c'est mardi,
comme c'est trop beau ça c'est trop mignon à voir .
http://www.casimages.com/img.php?i=100323070839972565685750.gif
Nous vous offrons la cocinelle du bonheur
Pour que tes jours soient meilleurs
Et que l'amour et l'amitié habitent ton cœur
De gros bisous en te souhaitant
Un très bon mardi
Tes amis du pays enchanteur et leur
Fée plume douceur .
http://www.casimages.com/img.php?i=100322084001972565679052.jpg
3. schelby le 23-03-2010 à 18:06:22 (site)
Coucou
J'espère que tout s'est bien passé pour ton essai!
Tu me diras tout ça!
Bonne fin de journée gros bisous!
Commentaires