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Titre du blog : Mon univers
Auteur : lisbeth16
Date de création : 04-05-2009
 
posté le 21-08-2010 à 15:36:16

Un abces purulent dans un roti de porc

NARBONNE Un abcès purulent dans un rôti de porc acheté en grande surface

Un abcès purulent dans un rôti de porc acheté en grande surface

© Philippe Leblanc

 

Le 12 août dernier, un père de famille narbonnais a acheté un morceau de viande dans une grande surface de la ville, qui s'est avéré renfermer un abcès purulent. Profondément écoeuré, ce consommateur a alerté les services vétérinaires.

 

Au-delà de l'écoeurement... Un profond sentiment de dégoût. Lorsque ce jeune père de famille narbonnais a découvert l'horrible substance, il a bien failli s'écrouler.

Âme sensible s'abstenir ! L'histoire commence le 12 août dernier. En ce jeudi, Gilles Gorgoni se rend, comme il en a l'habitude, dans sa grande surface préférée vers 17 h, pour y faire quelques emplettes.

 Il achète, entre autres, un rôti de porc né en France et élevé dans ce même pays, 8,48 euros. Le soir même, il organise un repas entre amis, à son domicile narbonnais. Il rentre chez lui et apprend par la bouche de son épouse que le dîner est annulé.

A cet instant, l'homme ne sait pas encore que cette annulation vient peut-être de lui éviter un séjour à l'hôpital... Il décide de couper le rôti en deux pour le congeler. Quand soudain, il aperçoit un liquide visqueux, verdâtre, s'écouler de cette viande, semble-t-il, impropre à la consommation.

 

Comme des boules de gelée verte s'échappent du morceau de porc. L'odeur est pestilentielle. Dégoûté, Gilles jure qu'il n'en restera pas là.

 

Le lendemain, il se rend chez une connaissance, un boucher narbonnais pour le sonder. La réponse est claire : il s'agit d'un abcès interne purulent qui a éclaté dans le rôti. Impossible, a priori, à déceler pour le distributeur.

 

 

Le magasin ne pouvait déceler ce problème

 

Il se rend alors dans son magasin. Il discute avec le chef du rayon "boucherie" qui le rembourse.

Mais aucun responsable du magasin n'est disponible. "Je ne comprends pas qu'aucun membre de la direction n'est pris la peine de me rappeler. Aujourd'hui (Ndlr : 20 août), je n'ai toujours pas de nouvelle. Le chef boucher m'a rappelé d'accord, mais ce n'est pas à lui que je veux dire le fond de ma pensée".

Les services vétérinaires ont pris le dossier en charge.

Selon toute vraisemblance, la faute est imputable à l'éleveur. La chaîne du contrôle qualité n'ayant pas connu de défaillance.

Ni le grossiste, ni l'hypermarché ne pouvaient diagnostiquer un tel problème.

 

Une certitude : Gilles Gorgoni n'est pas prêt d'oublier cette mésaventure d'un mauvais goût : "J'ai deux enfants de 10 et 2 ans. Quand je pense qu'ils ont failli manger ça. Ça me donne mal au ventre...".