Tout a commencé quand Violaine, la propriétaire de Assette (comme A7, l’autoroute sur laquelle l’animal a été trouvé), a confié sa chatte à son père, Michel, pour les vacances d’été.
A la même période, la voisine de Michel décède. Ses enfants font alors vider sa maison pour la mettre en vente, elle est inhabitée.
Un jour, Michel s’inquiète de ne plus trouver Assette et entame les recherches. Une voisine lui suggère d’aller voir du côté de la maison inhabitée, sait-on jamais.
Michel appelle, regarde par les fenêtres… rien du tout. Il décide alors de faire participer le village de Château-Chalon aux recherches et distribue des affichettes dans les boîtes aux lettres.
Michel a beaucoup d’humour ; sur les affichettes, il ne se contente pas de faire savoir qu’il a perdu le chat de sa fille, il reprend une célèbre chanson populaire à son compte : « C'est le ''père'' Michel qui a perdu son chat, qui dit par la fenêtre c'est qui qui lui rendra… »
Bien évidemment tout le monde se mobilise et pendant plusieurs jours on entend le nom de la chatte crié à peu près partout dans le village.
Mais les recherches s’avèrent infructueuses et Michel doit informer sa fille et le reste de la famille que leur animal de compagnie ne reviendra probablement pas. En voilà une bien mauvaise nouvelle à la fin des vacances.
Début septembre, la fille de Michel vient lui rendre visite et décide d’aller ramasser des pommes dans le jardin de la maison voisine, toujours inhabitée. Par réflexe, elle appelle son chat : « Assette ». Et là, elle entend un faible miaulement.
Ni une, ni deux, elle appelle les descendant
s de la défunte, qui lui promettent de passer au plus vite pour lui ouvrir la porte. Quand ils arrivent enfin, la petite chatte surgit, très affaiblie, squelettique, mais bel et bien vivante !
Elle qui faisait habituellement 2 kilos pèse alors 750 grammes (elle a perdu un tiers de son poids) ! Elle a, heureusement, rapidement pris du poil de la bête. Les vétérinaires disent que sa survie a quelque chose de surprenant, mais n’est pas impossible.
Elle a dû trouver un peu d’eau et quelques petites proies pendant ses « vacances forcées ».
Les pires de sa vie !
Commentaires
Bonjour Véro,
quelle touchante histoire heureusement elle a une belle fin.
Je te souhaite un bon Dimanche
gros bisous
Nanou
Bonsoir, trés joli blog que je ne connaissais pas encore, cette histoire est émouvante et magnifique et tu la racontes fort bien. Bonne soirée Amitiés de la Normandie