Peux- tu croire en l’Amour ?
Quand tu coupes en deux une pomme, tu trouves des pépins dans le cœur.
Si tu as des pépins en Amour alors c’est que tu as des problèmes de cœur.
N’essaie pas de comprendre ou chercher la raison du « pourquoi ? »
Ça vient certainement un peu de moi, mais aussi peut-être, un peu de toi.
La fin d’une aventure, aussi belle qu’elle soit, de tendresse, d’Amour, de joie,
Provoque une blessure énorme, qui saigne chaque fois, et qui jamais se voit.
Tu as ton âme en peine, ton cœur meurtri, ton corps qui réclame et gémi,
Et personne jamais ne saura deviner l’ampleur de la détresse que tu as subie.
Peux-tu croire en l’Amour quand tu n’es pas compris ? Car il faut être deux,
Pour que l’Amour s’éclaire, sans déclencher la foudre qui en éteint le feu.
Car la passion te prend, divine jouissance, de deux corps qui se cherchent,
Par une nuit d’Amour, de câlins, de tendresse, ou les valeurs s’inversent,
Chacun se sent certain de garder l’autre à vie, dans une confusion sans fin,
Oubliant les efforts qui resteront à faire, ensemble, tout le long du chemin.
Car c’est cela la vie, difficile et ingrate, qui peut être une amie ou une scélérate,
Procurant le bonheur, la joie et le sourire, avant que le malheur n’éclate.
Peux-tu croire en l’Amour quand il t’échappe alors que tu l’avais trouvé ?
Comme un animal sauvage, que tu as recueilli sans pouvoir l’apprivoiser.
Oui, j’aurais du être comme ce vieil olivier, avec les branches bien taillées,
Et tu aurais pu, Belle Hirondelle, me frôler, sans que tes ailes soient froissées.
Alors comme elle, tu es partie vers d’autres cieux, vers d’autres lieux aussi,
A tire d’ailes par-dessus mers et océans, chercher un cœur et faire ton nid.
Que Dieu bénisse ton voyage, t’entoure d’Anges, de nuages blancs et purs,
Mon cœur qui saigne t’accompagne, te souhaitant la plus belle des aventures.
Puis-je croire en l’Amour… En reste-t-il encore un peu ? Où l’ai-je tout détruit ?
Je ne sais pas répondre, alors je vais l’attendre, de jour comme de nuit.
Je suis certain par contre, qu’à mon âge bien avancé, il arrivera peut-être,
Que l’Amour ou la Mort pointent bientôt leur nez au bord de mes fenêtres.
Alors je crois que, si j’en ai le temps, j’attendrais fidèlement, tous les printemps,
Le retour d’une hirondelle, qui viendra me frôler, comme au bon vieux temps.
De mes vieilles mains tremblantes, sans lui froisser les ailes, j’essaierai de la caresser,
Furtivement, tout en la baptisant discrètement de quelques larmes, sans l’arrêter.
Alors je pourrai croire en l’Amour, je l’aurai vu passer, dans le ciel ou mon âme,
Va bientôt s’envoler, sans regret, sans remord, en quittant cette terre infâme.
J’ai eu des jours heureux, quelques amis, beaucoup de femmes, et en réalité,
Tu es la seule, c’est sûr, que j’ai vraiment aimée et que je n’ai jamais trompée.
Texte de : Gilbert DUMAS.
Le 21 avril 2012
Merci a vous Gilbert pour ce magnifique poème