Orage
L’horizon s’obscurcit et les cieux se déchirent,
Un éclair zèbre l’aube, emporté par le vent,
Et le maitre des lieux, avide et palpitant,
Se grime des joyaux indécents du désir.
Tel un lion ombrageux qui rugit et qui gronde,
Eole vient dompter les chevaux du jusant,
Rien ne peut endiguer la fougue et le mordant,
Qui roule son fracas et rebondit sur l’onde.
Les goélands transis à l’élan somptueux,
Sur les bords du Léthé, chenal impétueux,
Gisent dans les clameurs d’Océan Pacifique
Dans ce décor divin que l’écho seul défie,
La vague s’enhardit, étalon magnifique,
Puis, vient s’écarteler sur les rochers …meurtrie
Poésie trouvée sur le net dans images ….
Votre amie Lisbeth