posté le 20-03-2016 à 12:23:09
13 aliments soi-disant diététiques
un article super interressant a partager, un peu long il est vrai mais a lire jusqu'au bout
La malbouffe est la cause principale de l’épidémie d’obésité et de maladies
cardiaques dans nos sociétés.
Or beaucoup croient manger sain alors qu’ils avalent les pires
cochonneries.
Voici 15 aliments dits « diététiques » qui sont de la malbouffe
déguisée :
1.
Les aliments transformés « pauvres en graisses » et « 0 %
de matières grasses »
La guerre contre
les graisses saturées est la pire erreur de l’histoire de la nutrition.
Aujourd’hui, il a été démontré que le raisonnement était complètement erroné.
Mais les clichés ont la vie dure et les groupes industriels continuent
d’inonder le marché de produits allégés en matières grasses.
Ce qu’ils n’expliquent pas, c’est qu’un produit allégé en graisse n’a plus
aucun goût. Pour compenser la fadeur, les industriels ajoutent du sucre.
Pourtant les études sont formelles : autant les graisses saturées sont sans
danger, autant le sucre consommé en excès est sérieusement nuisible à la santé
.
Lorsque vous lirez les mots « pauvre en graisses » et « 0 %
de matières grasses » sur l’emballage, vous saurez que c’est un aliment
fortement transformé et bourré de sucre.
Si cela vous étonne, vous n’êtes pas seul. La majorité de la population reste
persuadée que les graisses sont responsables de l’épidémie d’obésité qui touche
nos pays. Faites le test, posez la question autour de vous.
2.
Les huiles végétales polyinsaturées
On conseille
souvent les huiles polyinsaturées qui réduisent le cholestérol. Notamment
l’huile de tournesol, l’huile de pépins de raisins, l’huile de maïs et de soja.
Mais attention : le cholestérol est un facteur de risques et non
une maladie en soi. À ce titre, les huiles végétales n’ont pas démontré leur
capacité à réduire votre risque de crise cardiaque, d’AVC, or c’est cela qui
compte.
Au contraire, plusieurs essais cliniques ont montré que ces huiles
polyinsaturées peuvent accroître la mortalité par maladie du cœur et par cancer. C’est la teneur en acides gras oméga-6 de ces huiles qui serait
particulièrement impliquée.
C’est pourquoi il vaut mieux consommer des graisses comme le beurre ou l’huile
de noix de coco pour la cuisson, et l’huile d’olive, l’huile de noisettes,
l’huile de noix ou l’huile de lin pour l’assaisonnement.
3.
La margarine censée protéger votre cœur
La beurre a
longtemps été diabolisé car il est riche en graisses saturées.
Depuis des décennies, les experts les plus en vue font la promotion de la
margarine. On sait aujourd’hui que ce mauvais conseil a eu des effets
désastreux sur la santé publique.
La margarine est faite d’huiles hydrogénées riches en graisses trans assemblées
à des composants chimiques (dont des colorants). Cet ensemble artificiel doit
imiter l’apparence et la texture du beurre.
Pourtant, l’Etude Framingham sur le Cœur a
montré que les personnes qui remplacent le beurre par de la margarine ont plus
de risques de mourir d’une maladie du cœur.
Aujourd’hui, la majorité continue de voir la margarine comme une alternative
saine au beurre. Je ne peux que vous encourager à faire connaître la vérité
autour de vous.
Pour améliorer votre santé, consommez plutôt du beurre bio et évitez la
margarine et autres faux aliments.
4.
Les produits enrichis en phytostérols pour protéger votre cœur
Certains vous
diront que les margarines de « dernière génération » sont moins
riches en graisses trans et qu’elles sont enrichies en phytostérols
dont il est prouvé qu’ils réduisent le cholestérol..
Les produits phare sont les margarines « Fruit d’Or pro-activ » et
« Saint-Hubert Cholégram ».
Les fabricants ont créé d’autres produits enrichis en phytostérols comme des
yaourts. Exemple : « Danacol » de Danone, et autres
« spécialités laitières ».
Mais des études ont montré que les phytostérols sont malgré tout mauvais
pour la santé du cœur. Ils pourraient même accroître le risque de
maladie du cœur et de décès, notamment chez les
femmes ménopausées .
5.
Les jus de fruits : du sucre liquide
Les jus de fruits
créent l’illusion qu’ils sont un choix diététique. Si le jus est à base de
fruits, on en déduit qu’il est aussi sain que les fruits.
En réalité, l’appellation « jus de fruits » est trompeuse. Certains
jus de fruits que l’on trouve en grandes surfaces ne contiennent aucun fruit…
juste des arômes artificiels d’orange ou d’ananas. Au fond, c’est de l’eau sucrée à l’arôme de fruit.
Certes, vous pouvez mettre le prix et acheter du jus 100 % fruits frais.
Mais cela reste une mauvaise idée.
Un vrai jus de fruit, c’est comme un vrai fruit sauf qu’il lui manque toutes
les bonnes choses telles les fibres. La seule chose qui reste, c’est le sucre
du fruit. La revue médicale The Lancet a
montré que l’on trouve autant de sucre dans un vrai jus de fruit que dans une
boisson sucrée comme les sodas.
Chaque jus est une décharge de sucre pur qui fait grimper votre taux de sucre
dans le sang. À terme, ces pics favorisent le surpoids et le risque de diabète.
Si vous mangez une orange entière, ses fibres freinent l’absorption du fructose
par votre corps et l’étalent dans le temps. Ainsi vous vous épargnez les effets
néfastes du fructose et bénéficiez à 100 % des bienfaits du fruit.
6.
Les produits « complets » censés protéger votre cœur
La plupart des
produits « complets » ne sont pas faits de grains de blé entiers.
Le blé a été pulvérisé en farine et raffiné de sorte qu’il est prêt à être
digéré. Le travail de votre mâchoire et de vos sucs gastriques de décomposition
est réduit au minimum.
C’est pourquoi les glucides de la farine entière font grimper votre taux de
sucre sanguin aussi vite que les glucides de la farine blanche. D’ailleurs, la
farine blanche et la farine complète sont classées dans la même catégorie pour
leur effet glycémiant (qui augmente le taux de
sucre dans le sang) .
À vrai dire, je déconseille aussi de consommer des grains de blé tout
entiers. Le blé moderne n’a rien à voir avec celui que consommaient nos
grands-parents.
Dans les années 60, la recherche agronomique fit de rapides
« progrès » pour développer des céréales plus résistantes, plus
productives, et plus riches en gluten.
Hybridations et rétrocroisements aboutirent à l'apparition d'espèces totalement
nouvelles, que l'on appelle encore « blé » mais qui sont aussi éloignées du blé
naturel qu'un éléphant d'une souris.
Le « blé » moderne créé dans les années 1970 – qui s'appelle Lerma
Rojo 64, Siete Cerros, Sonora 64 ou Super X – a en effet quarante-deux
chromosomes là où l'engrain de nos ancêtres n'en avait que quatorze !!
Chez l'être humain, le fait d'avoir un seul chromosome en trop provoque
des handicaps (comme dans la trisomie 21) ou la mort.
Le blé moderne a moins de valeurs nutritives, notamment moins de minéraux .
Il provoque des réactions plus violentes chez les personnes intolérantes au
gluten . D’autres études montrent qu’il pourrait accroître
l’inflammation du corps et abimer vos artères.
Mon meilleur conseil serait de consommer le moins de blé moderne possible,
qu’il soit entier, complet ou raffiné.
7.
Les céréales « minceur » du petit-déjeuner
Beaucoup de
céréales du petit-déjeuner sont présentées comme diététiques (ex :
Special K). Sur la boîte en carton, on peut lire en gros « riche en
vitamines », « riche en minéraux », « au blé
complet », « pauvre en graisses ».
…et écrit en petit, on découvre que les ingrédients sont des céréales
raffinées, du sucre et des additifs chimiques. C’est vraiment très trompeur.
Mais ce qui me met le plus hors de moi, ce sont les céréales qui visent les enfants
avec des emballages multicolores et des jouets à collectionner.
8.
Les aliments plaisir « sans gluten »
Depuis que la
population se soucie de sa consommation de gluten, les industriels se sont
engagés dans la brèche.
Tous les produits sont déclinés en version « sans gluten ». Cela
permet de remplir des rayons entiers de produits dits « diététiques »
et fait facilement illusion.
Seuls les quelques consommateurs qui lisent systématiquement la liste de tous
les ingrédients éviteront le piège. Ceux qui sont fatigués après une grosse
semaine seront moins attentifs à ces petites arnaques.
Ces produits sans gluten sont tout aussi transformés, raffinés et riches en
féculents que leurs versions avec gluten.
C’est une évidence : une cochonnerie sans gluten
reste une cochonnerie.
Alors choisissez des aliments qui, par nature, ne contiennent pas de
gluten : les légumes, les fruits, les viandes, le poisson, les œufs, etc.
9.
Les aliments transformés étiquetés « bio »
Les industriels ont
d’autres ressorts pour vous vendre des aliments soi-disant diététiques. L’autre
mot magique qui fait vendre est « bio ».
Tout peut être « bio », même les aliments mauvais pour la
santé : les barres de céréales, les chips, et le sucre de canne. Ils
contiendront sans doute moins de pesticides, mais toujours autant de sucre et
de glucides…
Les aliments transformés étiquetés « bio » ne sont pas forcément
sains. Lisez toujours l’étiquette pour savoir de quoi ils sont faits.
10.
Les aliments plaisir « vegan »
Le dernier venu
parmi les mots magiques qui font vendre, c’est « vegan ».
Vegan désigne ce qui n’est ni animal (viande, poisson), ni produit par des
animaux (œuf, lait, laine, cuir). Vegan est associé à une alimentation
diététique.
Or les industriels se sont mis à produire des substituts vegan hyper-transformés,
comme du bacon et des saucisses vegan.
Pour créer l’illusion du bacon et des saucisses, les producteurs utilisent des
agents épaississants, des agents de texture, des arômes chimiques de bacon, des
colorants, et des agents conservateurs… une quantité d’ingrédients artificiels
que je déconseillerai à tous, y compris les vegans.
11.
Les sauces et assaisonnements tout faits
Les légumes sont
excellents pour la santé.
Mais certains se plaignent qu’ils n’ont pas beaucoup de goût. Cela ne m’étonne
qu’à moitié quand on connaît les méthodes de production des légumes non bio
(surtout le non-respect des saisons).
C’est pourquoi on les assaisonne avec de l’huile, du vinaigre et des épices.
Mais la restauration rapide « diététique », les supermarchés et de
nombreux restaurants utilisent des assaisonnements tout prêts. Le problème est
qu’ils sont bourrés de sucres, d’huiles végétales à bas coût, d’acides gras
trans, d’agents conservateurs, d’agents chimiques de texture et de colorants
artificiels. Ils sont dans des bouteilles en plastique et couvrent un rayon
entier dans les supermarchés.
Avec ces assaisonnements industriels, les bienfaits des légumes se retrouvent
anéantis.
Faites-le savoir autour de vous ! C’est urgent, car les salades à emporter
et celles servies dans les restaurants sont le plat préféré des femmes
soucieuses de leur alimentation.
12.
Le sirop d’agave et sirop de riz brun
Depuis que la
population a conscience des effets néfastes du sucre, elle est à la recherche
d’une alternative plus saine.
Parmi les produits naturels sucrés, il y a le sirop d’agave qui est fréquemment
utilisé dans les produits présentés comme diététiques.
Le problème est que le sirop d’agave n’est pas meilleur que le sucre. Il est
même bien pire.
Le sucre contient beaucoup de fructose qui fait prendre du poids lorsqu’il est
consommé en excès .
Pour vous donner une idée, là où le sucre contient 50 % de fructose… le
sirop d’agave contient entre 70 et 90 % de fructose !
C’est pourquoi, mis face à face, le sirop d’agave est pire que le sucre de
table.
Il devient clair qu’un produit naturel
n’est pas forcément un produit diététique.
13.
Le sirop de riz brun
Le sirop de riz
brun est un autre produit sucrant qui est souvent pris pour une alternative diététique au
sucre.
Or c’est un aliment hautement transformé : pour fabriquer du sirop de riz
brun, il faut mélanger du riz cuit et des enzymes qui font décomposer les
féculents du riz en sucres simples.
Le sirop de riz brun contient du glucose, mais pas de fructose. C’est mieux que
le sirop d’agave… Mais son indice glycémique est tout de même de 98, ce
qui signifie qu’il va faire bondir votre taux de sucre dans le sang –
un facteur de surpoids, de diabète et de maladies cardiaques.
Le sirop de riz brun subit une transformation telle qu’il ne contient plus
aucun des nutriments essentiels. Il ne contient que des « calories
vides ».
Certains scientifiques ont observé que le sirop de riz brun pouvait être
contaminé à l’arsenic, un poison mortel. Voilà une raison supplémentaire de
s’en méfier.
Il existe d’autres produits sucrants pauvres en calories et moins
mauvais pour la santé, comme la stevia et le xylitol.
Petite
règle de survie au supermarché
Si l’emballage crie « je suis un produit
diététique », c’est que le produit n’a rien de diététique.
Les vrais aliments sains n’ont pas d’allégations santé. Vous les reconnaîtrez
parce qu’ils sont crus, entiers, non préparés, non raffinés.
Une nourriture saine n’a pas de liste
d’ingrédients, ELLE est le seul ingrédient !
Source : La Lettre Santé Nature Innovation
- Jean-Marc Dupuis
Commentaires
Bravo pour la photo du jour !!!