Le pic vert ou pivert (Picus viridis), oiseau au plumage rouge, jaune et vert.
Très présent dans nos villes et nos campagnes, le pic vert (Picus viridis), aussi appelé pivert, fait partie de la famille des picidés.
Chacun connaît le bruit qu’il fait avec son bec quand il cogne contre les troncs d’arbres de nos parcs et de nos forêts pour y installer son nid notamment, mais aussi pour se nourrir.
Grâce à ses pattes robustes, munies de griffes pointues, il a la particularité de grimper le long des troncs d’arbres et d’y rester accroché.
Au premier regard, le pic vert est reconnaissable par son plumage jaune et vert, qui lui a d’ailleurs donné son nom, tout le long de sa nuque jusqu’à sa queue.
Ces couleurs permettent au pic vert de se fondre dans le feuillage et de passer inaperçu pour ses prédateurs.
Sa tête, recouverte sur le dessus d’un rouge vif, est aussi très caractéristique car elle est tricolore : en plus du rouge, le plumage du pic vert est noir autour des yeux et blanc sur la gorge.
Ses yeux sont aussi uniques et facilement reconnaissables avec leur iris blanc.
Le pic vert vit tout aussi bien en ville, dans les jardins publics, les parcs, qu’à la campagne, en lisière de forêt, près des bosquets ou des haies.
Il apprécie les lieux où il y a des grands arbres et des pelouses. Le pic vert est un oiseau sédentaire.
Le pic vert se nourrit essentiellement au sol où il peut trouver des fourmis dont il raffole.
Accroché au tronc des arbres, le pic vert se sert aussi de son bec pour creuser les bois tendres et en extraire les larves qui y ont élu domicile.
Il se nourrit également de lombrics et de tous les insectes qui vivent dans le bois des arbres.
Quand son alimentation de base manque, le pic vert ne rechigne pas à aller grignoter des fruits et quelquefois des graines.
Dès le mois de janvier, le pic vert commence à chercher un endroit pour y installer son nid.
C’est à partir de cette période de l’année que le mâle et la femelle commencent à creuser des trous dans les troncs d’arbres tendres à la recherche du meilleur emplacement.
Au printemps, le couple pic vert creuse plus en profondeur le trou choisi pour y placer leur nid.
La femelle, qui pond une seule fois par saison, y dépose de 5 à 7 œufs qu’elle couve avec le mâle pendant 15 jours.
Les oisillons sont nourris par leurs parents pendant 3 semaines et prennent ensuite leur envol.
Le pic vert fréquente peu les jardins à part à la campagne.
En ville, on le trouve plus souvent dans les parcs.
Dans tous les cas, c’est un oiseau utile qui débarrasse son territoire des fourmis et d’autres insectes nuisibles.
Source : https://jardinage.lemonde.fr
Commentaires
je n'ai jamais croisé de pic vert !!il serait temps !!!
bon mercredi
merci Gégé de ton com qui est super intéressant
Monsieur PIVERT a élu domicile dans nos arbres depuis de nombreuses années et c'est la première fois que j'arrive a le mettre en boite (lol) et surtout que je le vois de si près j'espère refaire très vite des photos de Monsieur Pivert !!
a très vite sur la page
Amicalement Lisbeth
Bonjour Lisbeth,
Ton article m'a tout de suite fait TILT, et pour cause, dans le livre (http://gegedu28.vefblog.net/gege_du_28/cat6/2.html#Mon_vieux_moulin_de_Beauce) que je suis en train de rédiger, j'ai une petite anecdote au sujet des pics-verts, voici ce que j'écris :
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VECU : UN MOULIN ATTAQUE PAR LES PICS-VERTS !
Surprise ! Lors de mon passage en octobre 2017, je me suis aperçu que le bardage du Moulin de Bel Air était criblé de trous de 6 à 8 centimètres de diamètre.
Mais qui donc peut en vouloir à ce bel édifice ?
Eh bien, vous me croirez si vous voulez, ce sont des pics-verts qui viennent perforer le bardage, à croire qu’il n’y a pas assez d’arbres à percer dans la région !
Côté statut juridique, le pic-vert est une espèce protégée en France par un arrêté du 17 avril 1981, et inscrite à l’annexe II de la
convention de Berne.
L’association du Moulin de Bel Air essaie, tant bien que mal, de lutter contre les forages de ces charmants oiseaux en colmatant les trous, afin que les autres oiseaux, profitant de l’aubaine, ne
puissent y rentrer pour nicher ou pour faire leurs saletés.
En attendant une décision, l’association est aujourd’hui dans une impasse !
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.. donc intéressant ton article.
Au plaisir de te relire.
Amicalement,
Gérard