Brume, brouillard.
Aux yeux la brume est comme un voileévanescent
Fluide et rassurante elle est aussilégère,
Les silhouettes, contours estompés,tremblotants,
Mâts et voiles semblent léviter surla mer.
Dans le brouillard pas de bruit ni demouvement,
Les sons y sont étouffés, plusqu’atténués,
Les choses ne se voient qu’au toutdernier moment
On s’y déplace contraint et exténué.
Même les mots nous montrent ladifférence,
Brouillard étant bien moins amène quebrume,
Il se coupe au couteau, elle esttransparence.
Brume diffuse, brouillard etamertume.
Le Soleil à lui seul dissipe labrume,
Associé au vent le brouillard ilchasse mieux,
Et le jour prend le dessus sur ce quifume,
Tout ce qui nous entoure devientlumineux,
Nous sommes tels les navires dans lebrouillard,
Lumières allumées, sirène hurlante,
Nous avançons mains tendues nousfiant au hasard,
Le passé est repère dans ladéferlante.
Notre avenir nous semble souvent bientrouble,
Parfois on distingue, trop souventaveugles,
Les yeux grands ouverts on fini parvoir double,
Et nous avançons vers la corne quibeugle.
Puis l’espace d’un court instant telle Soleil,
La Lumière dissipe toutes lesvapeurs,
Et la vie a un sens dès lors que toutbalaye.
La voie et le chemin sont clairs netset sans peurs.
Jean-FrançoisMERCIER-GOAS
Commentaires
Très beau billet merci du partage , bravo pour les photos et texte.