Chaque matin, le vieil homme s’asseyait sur le même banc du parc, une tasse de café tiède nichée entre ses mains burinées par le temps.
Son regard errait vers les rues animées, tandis que son esprit s’égarait dans le passé.
Il venait ici autrefois avec sa femme, Mary.
Depuis qu’elle était partie, l’espace vide à ses côtés n’était plus qu’un écho silencieux de son absence.
Un matin d’automne, alors que les feuilles dorées tourbillonnaient dans la brise fraîche, quelque chose frôla le bout de sa chaussure usée.
Il baissa les yeux et découvrit un chaton efflanqué, au pelage ébouriffé de roux et de blanc, qui le fixait de ses grands yeux affamés.
Sa queue se recourbait malicieusement, et son petit corps frêle semblait perdu dans l’immensité du monde.
Le vieil homme soupira, posant sa tasse sur le banc.
— D’où viens-tu, petit ? murmura-t-il.
Le chaton répondit par un miaulement avant de frotter doucement sa tête contre sa jambe, sa queue frémissant d’impatience.
Sans trop savoir pourquoi, il le souleva et le posa sur ses genoux.
La petite créature grelottait.
Du bout des doigts, il caressa son pelage rugueux, et à cet instant, il ressentit quelque chose qu’il croyait disparu depuis longtemps : une douce chaleur.
Jour après jour, le chaton revint, trouvant toujours le vieil homme à son poste.
Bientôt, une petite gamelle de lait l’attendit à côté du banc.
— Je venais ici avec Mary, tu sais, lui confia-t-il un matin en lui grattant l’arrière des oreilles. Elle adorait l’automne. Elle disait que ça sentait la cannelle et les histoires.
Le chaton cligna lentement des yeux, comme s’il écoutait.
Les jours devinrent des semaines, et peu à peu, le silence se remplit de mots.
Le vieil homme racontait au chaton Mary, les livres qu’il lui lisait, les éclats de rire qui emplissaient autrefois leur maison.
Il lui donna un nom : Pumpkin, en hommage à l’épice préférée de Mary.
Puis, un matin, il vint au parc avec un petit panier garni d’une couverture.
— Qu’en dis-tu ? demanda-t-il en y déposant délicatement le chaton. Tu veux rentrer avec moi ?
Le chaton répondit par un miaulement avant de se lover dans le tissu moelleux.
Alors, pour la première fois depuis longtemps, le vieil homme se leva du banc et rentra chez lui.
Mais cette fois, il ne rentra pas seul.
Lorsqu’il poussa la porte de sa maison, quelque chose changea en lui, une chaleur douce et familière.
Il baissa les yeux vers la boule de poils blottie dans son panier et esquissa un sourire.
— Je crois que Mary t’aurait aimé, souffla-t-il.
Et pour la première fois depuis longtemps, il se sentit chez lui.
Carine Barot
Trouvé sur Facebook sur le mur de mes ami(e)s
Images trouvées sur Pinterest
Un peu d’humanité, de chaleur et d’amour
dans ce monde incertain,
une belle histoire a partager …
Très belle soirée,
votre amie Lisbetn
Commentaires
Bonjour,
merci de ce partage d'une tendre et bien jolie histoire
Vendredi est là
Sur vos blogs, je passe mes amis
Pour vous souhaiter aujourd'hui
Un bon weekend plein de joies
tres bon week end bisou lisbeth
tres bonne journee bisou lisbeth
tres bon mercredi bisou lisbeth bientot defi
tres joli histoire bisou lisbeth la chaton ressemble a mon gamin mon ti chat bonne journee
Douce nuit à toi Lisbeth ^^
Superbe cette petite histoire....
Merci de ce beau partage ^^
Bisous et prends bien soin de toi ^^
Bonsoir Lisbeth
j'ai vus votre post sur l'accueil
quelle émouvante histoire
il en aura fallut du temps afin que ce Monsieur prennent conscience que ce chatôn avais lui aussi besoin d'un peu de réconfort et de chaleur
et oui pour certaines personnes ils leurs faut du temps et pour d'autres non cela ce fait naturellement
un animal est une boule de douceur qui sais réchauffer nos coeurs les illustrations du chatôn roux sont splendides
vraiment merci pour ce partage
belle soirée bises