Le Chêne du Pendu, sur la route de Torsac à Dirac, en Charente :
une légende concernant ce fameux chêne. La voici !
je vous souhaite une très belle lecture, Votre amie Lisbeth
La légende du Chêne du Pendu
(Charente, France)
Il y a fort longtemps, bien avant que les routes ne sillonnent la douce campagne de Charente, un grand chêne solitaire se dressait au sommet d’une colline battue par les vents.
On l’appelait le Chêne du Pendu, non pas à cause de sa forme tortueuse, mais à cause d’une histoire sombre que les anciens racontaient encore à la veillée, la voix baissée, comme si les branches elles-mêmes pouvaient écouter.
C’était à l’époque où les villages vivaient sous la loi des seigneurs, et où la justice était rendue à la hâte, souvent sans appel.
Dans un petit hameau voisin vivait un jeune colporteur nommé Guilhem.
Il était connu pour son cœur honnête, sa voix claire et son amour sincère pour Maëlys, la fille du meunier.
Mais un soir d’automne, un crime odieux secoua le pays : le coffre du seigneur local fut vidé et son intendant retrouvé mort près des douves du château.
Guilhem fut accusé.
Il n’avait pour se défendre que son innocence et des mots, mais les preuves avaient été habilement disposées contre lui : une pièce volée retrouvée dans sa besace, un témoin qui affirma l’avoir vu rôder près du château.
La sentence tomba comme la foudre : la pendaison.
On le conduisit au sommet de la colline, où le vieux chêne dressait ses bras noueux vers le ciel.
C’est là que la corde fut nouée, que le silence se fit, et que le garçon fut pendu.
Maëlys, folle de douleur, jura de prouver son innocence.
Il lui fallut trois années, trois hivers de recherches, de questions, de menaces aussi — mais elle finit par découvrir la vérité : c’était le fils du seigneur lui-même, joueur et ruiné, qui avait orchestré le crime pour fuir ses dettes.
Mais trop tard.
Quand Maëlys revint au chêne pour raconter la vérité, un orage éclata soudain. La légende dit qu’à ce moment-là, le chêne pleura.
Depuis ce jour, chaque année, à la date de la pendaison, le vent se lève même sans nuage, les feuilles bruissent comme des voix lointaines, et une silhouette semble se balancer doucement au bout d’une branche.
Les anciens disent que le chêne veille maintenant.
Que nul innocent ne peut être pendu sous ses branches, car la corde se casse, toujours.
Et certains affirment que si l’on vient demander justice au Chêne du Pendu, dans le silence de la nuit, il souffle ses réponses à ceux qui savent écouter.
Ainsi vit encore la mémoire de Guilhem, suspendue dans les feuilles du vieux chêne de Charente.
C'est un arbre de la Famille des Fagacées
Environnement : Au milieu de la route
Age supposé : 150 ans
Hauteur : 15 m
Circonférence (à 1,30 m) : 2,80 m
Intérêts et divers : Légende, emplacement
Accès : Privé
Visibilité : Facile
Commune : Dirac
Lieu : intersection de chez Trillaud et de chez Baudaud
Source : http://arbres.observatoire-environnement.org/
Article trouvé sur Facebook, sur le mur de mes ami(e)s
Commentaires
Bonjour,
merci de cette belle legende
merci de nous presenter une belle histoire ainsi
.
.
Pas de tempête ou d'orages
Chez moi, calme se fut
Les pluies ont été plutôt sages
Pas de gros dégâts, on a connu
En ce jour
Mon petit tour
Sur les blogs, mes amis
Vous souhaiter un weekend joli
joli petite legende bisou tres bon week end lisbeth
Merci pour cette belle légende en ce jour Amitiés