Quatre tigrons ont vu le jour dans les camions-cages du cirque Pinder le 12 et le 21 avril 2009. Ces petites merveilles vont faire la fierté et la publicité du cirque durant quelques mois jusqu’au jour où ils seront soumis jusqu’à la fin de leurs jours au dressage. Ils sont tout simplement condamnés à vivre et à mourir en cage pour le plaisir des enfants nous dit-on.
La Présidente de la SPA Virginie POCQ SAINT-JEAN tient à rappeler sa position quant aux naissances incontrôlables des animaux sauvages dans les cirques itinérants. « En effet, si la reproduction des fauves est aisée, tout particulièrement celle des tigres et des lions, elle n’est pas signe de bien-être pour ces animaux qui ne répondent qu’à leur instinct. Ce même instinct pousse les mères à tuer leurs petits si on ne les leur retire pas car elles ne disposent pas du cadre adéquat pour les élever. Je mets au défi le public de me montrer des lionceaux et des tigrons de moins de deux mois en cage avec leurs mères, de même que nous ne voyons que très rarement de vieux animaux dans les cirques itinérants. Quand les animaux ont un aspect soigné, c’est dans l’intérêt du cirque et grâce aux pressions exercées de longue date par les associations de protection animale », a déclaré Virginie POCQ SAINT-JEAN, Présidente Nationale de la SPA.
La SPA estime qu’un millier d’animaux sauvages sont actuellement détenus dans des conditions incompatibles avec leurs besoins physiologiques élémentaires voire, désastreuses. De plus, les associations ont à leur charge, lorsque les saisies sont possibles, le sauvetage de ces animaux.
La loi doit absolument évoluer, pour cela, la SPA souhaite un dépeuplement progressif des animaux dans les cirques, à savoir l’impossibilité pour les cirques itinérants de renouveler leur cheptel suite au décès de leurs animaux », conclut la Présidente Nationale de la SPA.