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Titre du blog : Mon univers
Auteur : lisbeth16
Date de création : 04-05-2009
 
posté le 15-06-2009 à 13:50:02

pour la première fois dans l'histoire de la maltraitance des Galgos‏


Maltraiter les animaux n’est pas gratuit

 

Le Ministère Public de Badajoz requiert un an de prison pour un homme qui a pendu 2 chiens et deux ans demi pour un autre qui a empoisonné des guêpiers (oiseaux).

 

C’est la première fois qu'une peine de prison est demandée pour de mauvais traitements sur des animaux à Badajoz.

Le Seprona a dénoncé l’empoisonnement de vautours à Mérida

 

Un homme qui avait pendu ses deux chiens dans la commune de la Siberia sera sur le banc des accusés pour répondre du délit de maltraitance grave sur animaux domestiques. Le Ministère Public de Badajoz demande qu’il soit condamné à un an de prison et à trois ans d’interdiction d’exercer toute profession en rapport avec les animaux.

C’est la première fois qu’une peine de prison est requise pour maltraitance animale à Badajoz, d’après Agustín Manzano, procureur délégué à l’environnement.

Bien que la pendaison de chiens soit encore relativement fréquente, très peu de cas arrivent devant les tribunaux car on ne recherche pas qui a été la personne responsable de la maltraitance.

 

Jetés dans une poubelle

Dans ce cas, il a pu être établi que les deux chiens retrouvés dans une benne à ordure (l'un des deux agonisait encore) avaient été pendus à l’aide d’une corde passée autour du cou.

Ainsi, ils auraient une mort “douloureuse et à la souffrance évidente" puisqu'ils mettraient plusieurs minutes à mourir. Après la pendaison, l'accusé a mis les animaux dans un sac et les a jeté dans la benne à ordures.

A côté des chiens, on a retrouvé les cadavres de six poules, également propriété de l’inculpé.

On suppose qu’elles ont été mordues par les chiens et que le propriétaire les a punis par pendaison.

L’enquête sur ces faits, qui se sont produits en septembre 2008, a été conduite par le Tribunal de Herrera del Duque.

 

Du poison pour les oiseaux

Si maltraiter les animaux est puni par le Code pénal, le fait d’empoisonner de la nourriture ou des piquets pour tuer les oiseaux l'est aussi.

Le Tribunal de Badajoz a présenté une accusation contre un apiculteur qui avait empoisonné des piquets pour tuer des guêpiers.

L’homme, qui vit également dans un village de la Siberia, a acheté un puissant insecticide appelé Lebaycid 50, utilisé pour le traitement des arbres fruitiers et autres plantes. Mais il ne s’en est pas servi à cette fin, mais pour protéger ses ruches des oiseaux.

Il a badigeonné de ce poison plusieurs piquets autour des ruches et les a placés, reliés par des cordes, comme des perchoirs à oiseaux.

L’effet de ce poison sur les guêpiers est mortel : lorsqu'ils se posent le poison traverse la peau des pattes et les tue. Ainsi, l'apiculteur évitait que les oiseaux ne mangent les abeilles de ses ruches.

 

Délit contre la faune

Les gardes civils du Seprona ont trouvé les piquets empoisonnés et des restes d’un guêpier mort. Ils ont envoyé les piquets et les cordes à la Faculté vétérinaire de l’Université d’Extremadura, qui a confirmé la présence du poison.

Le guêpier est un oiseau figurant au catalogue régional des espèces menacées, sa chasse est donc interdite. Le Code pénal punit l'usage de poisons dans le but de nuire à la faune. Le Tribunal accuse cet homme d'un délit répété contre la faune et demande qu'il soit condamné à deux ans et demi de prison et à quatre ans d'interdiction de chasse.

Il demande également qu’il soit reconnu inapte au métier d’apiculteur pendant la durée de sa peine. L'affaire est également instruite par le Tribunal de Herrera del Duque.

Le Ministère public de l’environnement traite également une affaire présentée par le Seprona pour la mort d'oiseaux dans une propriété proche de Mérida.

On y a retrouvé morts et enterrés, quatre vautours noirs, un milan royal, un milan noir et cinq corbeaux. D’après les analyses toxicologiques, la mort des oiseaux est due à un empoisonnement au carbofurane.

L’enquête sur des morts d’animaux dans la nature causées par des appâts empoisonnés est déjà très avancée d’après le procureur Agustín Manzano.

La Guardia Civil dispose même de chiens dressés capables de repérer les appâts sans les manger. Quand le Seprona trouve des animaux morts et suspecte qu’on a utilisé du poison pour les tuer, il envoie les échantillons à la Faculté vétérinaire qui détermine la cause de la mort.