C’est un parallèle terrible.
D’un côté des gouvernements, des ONG et des anonymes qui se mobilisent comme jamais.
Et de l’autre des hôpitaux sans médecins ni médicaments, des habitants qui n’en peuvent plus d’attendre les secours, et des décombres qui, au fil des heures, laissent de moins en moins d’espoir d’y retrouver des survivants.
Un peu plus de trois jours après le terrible séisme qui a dévasté Haïti, l’urgence est peut-être plus vive que jamais pour espérer sauver encore quelques vies.
L’aide mondiale arrive, les avions chargés de matériels et de secouristes se posent dans une noria incessante sur l’aéroport saturé.
Mais l’organisation d’une opération de cette ampleur est difficile, surtout dans un pays où tout est dévasté.
560 millions de dollars nécessaires selon l’ONU
Pour les milliers de blessés qui s’entassent dans les hôpitaux en ruine ou dans les rues, l’attente est interminable et douloureuse.
Quant aux cris de ceux qui sont encore bloqués sous les décombres, ils se font de plus en plus rares et laissent place à des râles ou des silences angoissants.
On recense déjà au moins 50 000 morts, 250 000 blessés et 15 000 corps récupérés, selon les autorités haïtiennes.
Face à la colère et au dénuement beaucoup craignent toujours des débordements de violences et des pillages.
La moitié de cette somme serait déjà provisionnée par les gouvernements du monde entier.
Hier, la France a annoncé qu’elle allait allouer 2 millions d’euros à l’aide alimentaire.
Elle va aussi demander au Club de Paris, une organisation qui regroupe une vingtaine de pays, d’accélerer l’annulation de la dette d’Haïti, décidée en juillet.
Partout des quêtes et des collectes s’organisent : artistes, sportifs et anonymes se mobilisent.
Aux Etats-Unis, deux anciens présidents, Bill Clinton et George W. Bush, sont chargés par Barack Obama de coordonner l’aide américaine vers Haïti.
Aujourd’hui, la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, se rendra sur place.
Pour l’heure, un bilan définitif de la catastrophe est impossible à établir. Il sera terrible de toute façon.
Mais les heures à venir sont cruciales.
L’immense élan de solidarité mondiale n’a plus beaucoup de temps pour sauver des vies sur place.
Article paru sur Le Parisien
Commentaires
C'est l'horreur, je participe toujours aux causes humanitaires!
On ne peut être insensibles à autant de misère!
Ne me remercie pas Lisbeth, je fais avec grand plaisir les choses!
Pour les minous ils sont bien à la SPA de Vendée
J'attends que la dame me donne le feu vert pour la diffusion
Elle m'a dit qu'elle n'avait pas encore de photos d'eux, ils ont tellement de travail mais moi j'ai ce qu'il faut
J'ai demandé combien coûte un parrainage à savoir que je n'ai pas trop d'argent mais un coeur énorme pour les animaux!
Comme toi!
Bon courage pour ta future entreprise!
Bon dimanche
Bisous @ plus
ton titre m'a interpelé, j'ai mon amie qui part demain avec ces collègues de la croix rouge a haiti
Bsr oui tous ces pauvres gens qui recherche des membres de leurs familles bien très tous sa et il y aucune organisation ces vraiment la pagaille. Biz amitié