posté le dimanche 31 juillet 2011 à 12:07

pour les amoureux des oiseaux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Commentaires

 

1. 472481  le 31-07-2011 à 13:03:32

Bonjour ma grande,
j'aime les oiseaux, les chats, les chiens, enfin tous les animaux.
Tes images sont trés belle.
Je te souhaite un agréable dimanche avec le soleil.
Gros bisous douceur Nanou

2. Elfika  le 31-07-2011 à 14:54:14  (site)

Superbes les mésanges ! C'est toujours les animaux qui font craquer

3. madisonbloggarden  le 31-07-2011 à 16:45:52  (site)

coucou
merci pour ces belles photos sont trop mignons
madison

 
 
 
posté le dimanche 31 juillet 2011 à 12:01

pour les amoureux des dauphins

 

 

 

 

 

 

 

 


 
 
posté le jeudi 28 juillet 2011 à 13:10

Les deux amitiés.

Les deux amitiés. 

Il est deux Amitiés comme il est deux Amours.

L'une ressemble à l'imprudence ;

Faite pour l'âge heureux dont elle a l'ignorance,

C'est une enfant qui rit toujours.

Bruyante, naïve, légère,

Elle éclate en transports joyeux.

Aux préjugés du monde indocile, étrangère,

Elle confond les rangs et folâtre avec eux.

L'instinct du cœur est sa science,

Et son guide est la confiance.

L'enfance ne sait point haïr ;

Elle ignore qu'on peut trahir.

Si l'ennui dans ses yeux (on l'éprouve à tout âge)

Fait rouler quelques pleurs,

L'Amitié les arrête, et couvre ce nuage

D'un nuage de fleurs.

On la voit s'élancer près de l'enfant qu'elle aime,

Caresser la douleur sans la comprendre encor,

Lui jeter des bouquets moins riants qu'elle-même,

L'obliger à la fuite et reprendre l'essor.

C'est elle, ô ma première amie !

Dont la chaîne s'étend pour nous unir toujours.

Elle embellit par toi l'aurore de ma vie,

Elle en doit embellir encor les derniers jours.

Oh ! Que son empire est aimable !

Qu'il répand un charme ineffable

Sur la jeunesse et l'avenir,

Ce doux reflet du souvenir !

Ce rêve pur de notre enfance

En a prolongé l'innocence ;

L'Amour, le temps, l'absence, le malheur,

Semblent le respecter dans le fond de mon cœur.

Il traverse avec nous la saison des orages,

Comme un rayon du ciel qui nous guide et nous luit :

C'est, ma chère, un jour sans nuages

Qui prépare une douce nuit. 

L'autre Amitié, plus grave, plus austère,

Se donne avec lenteur, choisit avec mystère ;

Elle observe en silence et craint de s'avancer ;

Elle écarte les fleurs, de peur de s'y blesser.

Choisissant la raison pour conseil et pour guide,

Elle voit par ses yeux et marche sur ses pas :

Son abord est craintif, son regard est timide ;

Elle attend, et ne prévient pas.

 

  Marceline Desbordes-Valmore(1786-1859)

 


 
 
 

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