Aujourd’hui température de fou

38 ° sur la terrasse

Une journée où il vaut mieux se lever tôt pour pouvoir profiter de la fraicheur

Pour se rafraichir un peu voici de belles images de bord de l’eau, ruisseau, plage.

 

Je tiens à remercier tout particulièrement deux amies qui me sont chères

Nanou ma petite sœur de cœur que j’embrasse tendrement

Anna qui me donne des nouvelles et en demande à toi aussi Anna gros bisous

 

Je vous laisse voyager au fils de mes images et vous souhaite une très bonne soirée

A demain

Votre amie Lisbeth

 

 

 

 

 

 

 

La Charente et ses bords de rivière 

 

 

 

 

 

 

 

Aujourd’hui c’est mon coup de gueule.

 

En quelques mots, je vous situe le problème.

 

Suite à un accident du travail, mon fils a été déclaré inapte à son poste de travail par la médecine du travail.

Suite à cela, il a été licencié pour inaptitude à son poste de travail le 26 juin 2014.

 

Le 27 juin 2014, il se rend donc chez son employeur afin de récupérer ses documents pour pouvoir s’inscrire à Pole Emploi.

 

L’employeur l’informe alors ne pouvoir lui remettre son attestation Assedic du fait d’un problème sur le site EDI pour accord des attestations.

 

Cela je veux bien le comprendre, car j’en étais informé du fait de mon emploi au service social d’un cabinet d’expertise comptable.

 

Nous avons donc attendu aujourd’hui pour nous rendre chez son employeur afin de récupérer cette attestation.

Et là, on nous répond que l’attestation est partie vendredi au courrier mais bizarre pas dans la boite ce matin

 Je lui demande donc gentiment de nous faire une copie de cette attestation afin de pouvoir faire procéder à l’étude des droits de mon fils par les Assedic.

 

Qu’elle ne fut pas ma surprise lorsque que la secrétaire, une grande blonde de son état, de toute sa hauteur et hautaine, me dit «  je n’ai pas de temps à prendre à faire des copies… » Il est vrai que cette personne était submergée de travail …lol…

 

 

 

 

 

Je l’informe donc du fait de la date de licenciement du 26 juin et d’aujourd’hu,i que sans attestation demain, je me rendrai aux Prud’hommes afin de lancer un référé pour récupérer cette attestation qui nous fait défaut

 

Sa réponse : « allez donc en référé, on s’en fou »

 

Personnellement, j’aurai eu ce comportement à mon travail c’était la porte assurée.

 

J’ai omis de vous dire que l’employeur de mon fils était Mc Donald, vous savez l’endroit où les jeunes ont de l’avenir, un vrai métier dans les mains, ah oui je peux vous l’assurer.. Sauf qu’ils prennent vraiment les jeunes pour des demeurés, qui pour eux ne savant rien, enfin bref l’exploitation dans toute sa splendeur…

 

Si cela vous arrive surtout ne faites pas comme nous allez de suite en référé afin d’obtenir tous vos documents qui vous sont indispensable pour l’inscription aux Assedic et faire étudier vos droits.

 

A savoir, lors de votre départ, l’employeur à obligation de vous remettre, et pas 8 ou 15 jours après, à son bon vouloir, les documents suivants :

Votre dernière fiche de paie

Votre certificat de travail

Votre solde de tout compte

Votre attestation Assedic

 

Un document concernant la portabilité de la mutuelle  

 

Si vous n’avez pas ces documents, faites de suite votre référé, cela vous permettra sous 48 heures de recevoir ces fameux documents…

 

Tout cela pour dire que les employeurs ont des obligations et que celle-ci est un passage obligé pour tout départ, que ce soit une démission, ou un licenciement, ou une fin de contrat…..

 

Et demain on recommence la bataille mais la on n’ira plus voir l’employeur mais directement le Tribunal pour le référé…

 

En espérant que cela puisse les faire réfléchir …

 

Mais ne pas avoir deux minutes pour faire la copie d’un document qui se trouve dans le dossier salarié je trouve ça d’une connerie pure  de la part d’une secrétaire qui se la pète ….

 

Voilà pour aujourd’hui mon coup de gueule,

 

Passez une très bonne soirée et à demain.

 

 

 

Célébration du 14 juillet dans la forêt.

 

 

 

 

 

Qu'il est joyeux aujourd'hui

Le chêne aux rameaux sans nombre,

Mystérieux point d'appui

De toute la forêt sombre !

 

Comme quand nous triomphons,

Il frémit, l'arbre civique ;

Il répand à plis profonds

Sa grande ombre magnifique.

 

D'où lui vient cette gaieté ?

D'où vient qu'il vibre et se dresse,

Et semble faire à l'été

Une plus fière caresse ?

 

C'est le quatorze juillet.

À pareil jour, sur la terre

La liberté s'éveillait

Et riait dans le tonnerre.

 

Peuple, à pareil jour râlait

Le passé, ce noir pirate ;

Paris prenait au collet

La Bastille scélérate.

 

 

 

 

 

À pareil jour, un décret

Chassait la nuit de la France,

Et l'infini s'éclairait

Du côté de l'espérance.

 

Tous les ans, à pareil jour,

Le chêne au Dieu qui nous crée

Envoie un frisson d'amour,

Et rit à l'aube sacrée.

 

Il se souvient, tout joyeux,

Comme on lui prenait ses branches !

L'âme humaine dans les cieux,

Fière, ouvrait ses ailes blanches.

 

Car le vieux chêne est gaulois :

Il hait la nuit et le cloître ;

Il ne sait pas d'autres lois

Que d'être grand et de croître.

 

Il est grec, il est romain ;

Sa cime monte, âpre et noire,

Au-dessus du genre humain

Dans une lueur de gloire.

 

Sa feuille, chère aux soldats,

Va, sans peur et sans reproche,

Du front d'Epaminondas

À l'uniforme de Hoche.

 

Il est le vieillard des bois ;

Il a, richesse de l'âge,

Dans sa racine Autrefois,

Et Demain dans son feuillage.

 

Les rayons, les vents, les eaux,

Tremblent dans toutes ses fibres ;

Comme il a besoin d'oiseaux,

Il aime les peuples libres.

 

C'est son jour. Il est content.

C'est l'immense anniversaire.

Paris était haletant.

La lumière était sincère.

 

Au loin roulait le tambour...?

Jour béni ! jour populaire,

Où l'on vit un chant d'amour

Sortir d'un cri de colère !

 

Il tressaille, aux vents bercé,

Colosse où dans l'ombre austère

L'avenir et le passé

Mêlent leur double mystère.

 

Les éclipses, s'il en est,

Ce vieux naïf les ignore.

Il sait que tout ce qui naît,

L'oeuf muet, le vent sonore,

 

 

 

 

 

Le nid rempli de bonheur,

La fleur sortant des décombres,

Est la parole d'honneur

Que Dieu donne aux vivants sombres.

 

Il sait, calme et souriant,

Sérénité formidable !

Qu'un peuple est un orient,

Et que l'astre est imperdable.

 

Il me salue en passant,

L'arbre auguste et centenaire ;

Et dans le bois innocent

Qui chante et que je vénère,

 

Étalant mille couleurs,

Autour du chêne superbe

Toutes les petites fleurs

Font leur toilette dans l'herbe.

 

L'aurore aux pavots dormants

Verse sa coupe enchantée ;

Le lys met ses diamants ;

La rose est décolletée.

 

Aux chenilles de velours

Le jasmin tend ses aiguières ;

L'arum conte ses amours,

Et la garance ses guerres.

 

Le moineau-franc, gai, taquin,

Dans le houx qui se pavoise,

D'un refrain républicain

Orne sa chanson grivoise.

 

L'ajonc rit près du chemin ;

Tous les buissons des ravines

Ont leur bouquet à la main ;

L'air est plein de voix divines.

 

Et ce doux monde charmant,

Heureux sous le ciel prospère,

Épanoui, dit gaiement :

C'est la fête du grand-père.

 

 

 

Victor Hugo.

 

Très bon 14 juillet à tous

 

bon Feu d'artifice et passez une très bonne soirée

 

A demain

Lisbeth