posté le jeudi 09 septembre 2010 à 13:59

Le bourreau de Victor vient de passer au Tribunal

Le tribunal de grande instance a été plutôt clément hier en fin de soirée, après le délibéré, avec l'ancien maître de Victor le labrador. Il a finalement été condamné à 500 euros d'amende avec sursis et s'est vu infligé l'interdiction de détenir des animaux.

 

Jérôme Sallaberry, 29 ans, l’ancien propriétaire de Victor, le croisé labrador patou, affamé puis défenestré par son maître, au mois d’avril à Mauléon , a brillé par son absence, hier après-midi, devant le tribunal de grande instance.

Les trois parties civiles l’ont autant regretté que le ministère public. Une situation personnelle compliquée, la perte de son emploi, une situation financière précaire, un divorce ne justifient en aucun cas le sort qu’il a réservé à son animal, adopté alors que c’était un chiot.

 

Voiici l'article au complet :


Depuis, Victor le labrador va mieux et a retrouvé du poil de la bête (Photo Nicolas Sabathier)

Cinq à six mois avec sursis avaient été requis à l'encontre du maitre de Victor.Jérôme Sallaberry, 29 ans, l'ancien propriétaire de Victor, le croisé labrador patou, affamé puis défenestré par son maître, au mois d'avril à Mauléon, a brillé par son absence, mardi après-midi, devant le tribunal de grande instance. Les trois parties civiles l'ont autant regretté que le ministère public. Une situation personnelle compliquée, la perte de son emploi, une situation financière précaire, un divorce ne justifient en aucun cas le sort qu'il a réservé à son animal, adopté alors que c'était un chiot.

Victor a vécu l'enfer

Il avait raconté à son frère, chez qui il logeait, que Victor s'était échappé. À un ami, il avait affirmé que, ne sachant plus quoi faire de son chien, il l'avait fait piquer. « Victor a vécu l'enfer, il a été traité comme un objet dont on se débarrasse quand il devient encombrant. Aujourd'hui au lieu de gémir, il jappe. Il a retrouvé la vie et l'amour » s'est enflammé Me Emmanuelle Leverbe avant de demander 500 euros de dommages et intérêts pour 30 millions d'amis et la SPA.

Un comportoment inhumain

« Victor lui a servi d'exutoire à son mal être. Plutôt que d'aller voir un psychiatre, il a jeté son chien par la fenêtre et puis il est parti à la pêche » s'est insurgé Me François Tucoo Chala avant de réclamer 3000 euros pour la SPA Béarn. Me Béatrice Spiteri, pour la fondation Brigitte Bardot s'est élevée contre le comportement inhumain de cet homme « Il est important de défendre l'animal contre les hommes qui les maltraitent » a-t elle affirmé avant de demander 1500 euros de dommages et intérêts. Pour le vice-procureur, Valérie Grenier, Jérôme Salaberry aurait pu réagir différemment envers son animal « il aurait pu le confier à la SPA ou alors le nourrir avec les restes de viande fournis par des bouchers ou des charcutiers. Le code pénal protège aussi les animaux domestiques. Les maîtres ne peuvent pas en disposer à leur guise » a-t-elle souligné avant de requérir 5 à 6 mois de prison avec sursis et l'interdiction de détenir un chien.

Après en avoir délibéré le tribunal a condamné l'ancien propriétaire de Victor à 500 euros d'amende avec sursis, à 300 euros de dommages et intérêts pour chacune des parties civiles et à 200 euros pour honoraires d'avocats.

A la limite, il en coûte plus cher à un maître qui oublie de ramasser les déjections de son animal , 135 euros cash, que de le martyriser et de le laisser mourir sous ses yeux.

ou

 

http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2010/05/04/le-calvaire-de-victor-le-labrador,134887.php

 

 

 

Ma reaction:

Pour ma part, une sanction qui n'est pas en rapport avec le préjudice, la douleur qu'a infligé cet homme à Victor.

 

Meme s'il avait des problèmes il ne devait pas s'en prendre à son compagnon à 4 pattes.

 

Pourquoi ne pas infligé des peines plus sévères afin de faire réflechir ceux qui aurait dans l'idée de maltraiter un animal quel qu'il soit

 

 

 

 


 
 
posté le mardi 07 septembre 2010 à 14:39

la renaissance de Victor le labrador

Le maître de Victor, le labrador famélique et défenestré, comparaîtra aujourd'hui devant le tribunal.

 

Difficile d'oublier l'image de Victor, croisé patou labrador, affamé par son maître pendant trois mois, puis défenestré du premier étage d'un petit immeuble situé en plein centre de Mauléon, au mois d'avril dernier.

L'animal pèse alors 19 kg.

Il est squelettique.

On peut compter toutes ses côtes.

Son regard n'est que tristesse.

 

Moins de 5 mois après son adoption par Marianne Mondon, une jeune femme gendarme à la brigade de Mauléon, Victor a repris du...poil de la bête.

Aujourd'hui, c'est un chien magnifique de 40 kg, au pelage soyeux qui manifeste sa joie de vivre par des câlins intempestifs, par quelques aboiements pour exprimer son envie de jouer et qui pose sa grosse truffe tendrement sur la main pour solliciter une caresse.

Ses yeux ne sont que tendresse.

Victor est «gâté pourri » par sa maîtresse qui admet volontiers qu'elle ne peut rien refuser à ce compagnon qui lui apporte, depuis le 1er mai dernier, tellement de bonheur.

« Il est adorable, très affectueux, il commence à peine à jouer, il est vrai qu'il est gâté » sourit Marianne qui ne se sépare jamais de son chien hormis pour aller travailler : « Cet été il nous a accompagnés partout, dans le Var, dans les Landes, il a même fait craquer la propriétaire de l'hôtel où nous sommes descendus. Nous sommes repartis avec un énorme pot de miel », précise-t-elle en riant.

 

 

Il a rampé

Dans une première vie, qu'il semble avoir oubliée, Victor se prénommait Rox.

L'animal a bien failli mourir, en ce jour du mois d'avril, après avoir été affamé pendant trois mois, et jeté par la fenêtre par un maître qui venait d'apprendre qu'il n'avait pas obtenu l'emploi pour lequel il avait postulé.

Deux voitures ont évité le corps décharné de Victor gisant sur la chaussée.

 

Avec l'énergie du désespoir, le chien puisant dans ses dernières ressources, a rampé jusque devant la boutique d'un photographe.

C'est la qu'un piéton a aperçu « une masse informe, inerte. Victor était limite dans le coma » raconte Marianne.

Ce monsieur, dont l'épouse défend la cause animale, a embarqué le chien dans sa voiture et l'a conduit chez un vétérinaire , sur les conseils d'une amie.

Cette dernière a placardé des affiches « appel à témoins » avec la photo de l'animal martyrisé : « Un client, l'a reconnu et a raconté qu'il avait été témoin lorsque l'animal avait été jeté par la fenêtre en plein milieu de la journée ».

Un témoignage qui a conduit les policiers municipaux jusqu'au domicile du propriétaire. 

L'enquête a été ensuite confiée à la gendarmerie.

 

Quand elle a vu le dossier, Marianne Mondon s'en est emparée « Le maître de Victor s'était installé chez son frère depuis décembre 2009.

Il venait de divorcer et n'avait plus d'emploi.

 

N'ayant plus d'argent, il a décidé de ne plus nourrir son chien et il ne le sortait plus du tout.

D'ailleurs dans le quartier personne n'avait jamais vu Victor » raconte Marianne.

La jeune femme avait perdu son chien en 2001.

Elle ne s'était pas résignée à renouveler une adoption. La rencontre avec Victor a été un coup de foudre.

 

Le bourreau de Victor sera jugé demain au tribunal correctionnel de Pau.

 

La société protectrice des animaux, la fondation Brigitte Bardot, la société nationale de défense des animaux et l’association Stéphane Lamart se sont porté parties civiles.

L’histoire de Victor a suscité un véritable buzz sur Internet. Une pétition a été lancée.

À ce jour, elle a recueilli plus de 16 000 signatures à travers le monde entier.

 

 

Le 4 mai 2010

Au lendemain de son calvaire, Victor ne pesait plus que 19 kg.

 

Victor est un bâtard de labrador sable et de patou.

Une belle bête âgée de six ans qui pèse près de 40 kg à l'âge adulte.

Quand il a été recueilli, il ne pesait plus que 19 kg.

 

Son maître l'a affamé pendant trois mois.

 

Privé de nourriture, enfermé nuit et jour. Le 21 avril dernier, il le frappe à tour de bras.

À force de coups, le chien semble mort et son maître le jette par la fenêtre du premier étage de son domicile, en plein centre de Mauléon.

Un passant témoin de la scène récupère l'animal en état de choc et l'emmène à la mairie.

De là, il va à la fourrière mais la compagne du passant charitable décide de le recueillir.

Cette dernière alerte la fondation Brigitte Bardot, et porte plainte contre l'ancien propriétaire violent.

Dans la foulée, la fondation et la mairie se portent partie civile tandis que les gendarmes de Mauléon ouvrent une enquête.

 

La société protectrice des animaux, la fondation Brigitte Bardot, la société nationale de défense des animaux et l’association Stéphane Lamart se sont porté parties civiles.

L’histoire de Victor a suscité un véritable buzz sur Internet.

Une pétition a été lancée. À ce jour, elle a recueilli plus de 16 000 signatures à travers le monde entier.

 


Commentaires

 

1. nerise35  le 07-09-2010 à 19:02:37  (site)

Coucou,
Terrible cette histoire mais la fin reste jolie. Ca fait plaisir
En tout cas j'espère que le bourreau de Victor ne va pas s'en sortir comme ça (tu nous raconteras la suite ?!)
Bisous et bonne soirée
A bientôt

2. felins  le 08-09-2010 à 12:03:03

hello! j'aimerais faire subir à tous ces tortionnaires ,la même chose qu'ils ont fait à leur animal qui leur faisait tellement confiance! j'espère qu'à l'ère du 21è siècle, les sanctions vont commencer à être appliquées!

 
 
 
posté le lundi 06 septembre 2010 à 21:26

Insolite : Bombardement Google pour Nicolas Sarkozy

petite info insolite trouvée sur le net

http://www.zigonet.com
Bombardement Google pour Nicolas Sarkozy
Bombardement Google pour Nicolas Sarkozy

Déjà victime il y a un an du Google bombing, Nicolas Sarkozy fait à nouveau les frais d'un référencement sauvage. Ainsi, quiconque tape la série de mots-clés "trou du cul" dans Google voit apparaître la page Facebook officielle du chef de l'état en tête des résultats.

 

Depuis le week-end du 5 septembre 2010, tout internaute tapant l'expression "trou du cul" dans Google verra apparaître en premier résultat la page Facebook de Nicolas Sarkozy. Ce n'est évidemment pas une campagne de communication volontaire, mais le fait d'une nouvelle série de Google bombing visant le président français.

Google tient évidemment à se décharger de toute responsabilité, à travers un communiqué lundi 6 août. "Nous ne soutenons pas cette pratique, ni aucune autre visant à altérer l'intégrité de nos résultats de recherche", précise le groupe, "mais en aucun cas cette pratique n'affecte la qualité générale de notre moteur de recherche dont l'impartialité reste, comme toujours, au centre de notre action."
Le "bombardement Google" est avant tout une action combinée de la part d'internautes. Ainsi, plus une expression est associée à une URL, plus celle-ci remonte dans les résultats générés par Google quand on tape ce ou ces mot(s)-clé.
Il s'agit simplement d'utiliser à ses fins l'algorithme PageRank de Google, qui "classe, entre autres, les pages web en tenant compte de la relative popularité des sites qui pointent vers ces pages." De cette manière des farceurs "peuvent générer des résultats étranges."

Le bombardement Google, une opportunité de critique politique
Les internautes ne se privent donc pas. C'est ainsi que l'expression "trouver Chuck Norris" renvoie à une page semblable à l'interface de Google, qui répond à l'internaute que "Google ne recherchera pas Chuck Norris car il sait que personne ne peut trouver Chuck Norris, c'est lui qui vous trouvera !"
Les personnalités politiques, notamment françaises, en font régulièrement les frais. L'article "vide" de Wikipédia avait ainsi été relié en 2007 au "programme (de) Ségolène (Royal)" tandis que la même année l'article "Judas" était associé au "Nouveau Centre", parti perçu comme traître vis à vis de François Bayrou par ses détracteurs.

Le Google bombing est fréquemment utilisé pour associer des surnoms peu élogieux aux politiques. Jacques Chirac est ainsi devenu le "magouilleur", le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin le "gros balourd" en 2004, tandis que Jean Sarkozy était le "fils à papa" lors de sa candidature à la tête de l'Epad.
Nulle surprise alors de voir Nicolas Sarkozy victime du même procédé et le bombardement Google de septembre 2010 n'est pas le premier. Ainsi, l'expression "Nicolas Sarkozy" renvoyait-elle en 2007 au site officiel du film Iznogoud de Patrick Braoudé, tandis que le mot-clé "Iznogoud" renvoyait à la biographe officielle de Nicolas Sarkozy.
En juillet 2009, l'expression "trou du cul du web" renvoyait, elle, vers le site Internet du président, afin de protester contre la loi Hadopi.
 


Commentaires

 

1. Lesurfeur  le 06-09-2010 à 23:15:30  (site)

Hello Lisbeth ! je trouve ton blog fort sympa aussi je t'ajoute dans mes favs... je suis nouveau sur Vef et je me sens un peu seul ! Quant à ton article ci-dessus, je l'ai déjà lu il y a quelques mois dans Micro-hebdo ! Pauvre président mdr ! Bonne continuation et au plaisir de te lir.

2. nerise35  le 07-09-2010 à 19:04:21  (site)

lol
Je viens de découvrir dernièrement pour Sarko mais pour le reste je savais pas

 
 
 
 

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