posté le jeudi 26 avril 2012 à 16:37

Triste lettre au Père Noel

 

PETIT PAPA NOEL !

 

Papa Noël, je me permets de t’écrire car je veux te parler, entre nous.

Je profite que tout le monde dort, ma maman et ma petite sœur, « Nanou ».

Tu sais il commence à faire froid et les nuits sont longues sans la lune,

Je suis dans le noir, sous mes couvertures, ma pile en éclairage de fortune.

 

Je vais en profiter pour te dire que je ne veux pas que tu m’apportes des jouets,

Mais si tu peux, quelques habits, ou des souliers, et quelque chose pour manger.

Je te promets, je suis bien sage et je travaille bien à l’école, je vais avoir dix ans.

La maîtresse m’a dit que je pars en sixième, et que je suis bien dans les temps.

 

Mais à la maison, les choses sont bien compliquées, le collège ne va rien arranger,

Maman est seule pour nous élever, depuis deux ans, papa est mort sur un chantier.

« Nanou » a eu quatre ans, mais elle n’est jamais allée à l’école, faute à son cœur.

Elle vit très peu chez nous, souvent à l’hôpital, il faudrait la greffer a dit le docteur.

 

Tu peux nous comprendre, toi Papa Noël, toi qui habite prés du Bon Dieu, au ciel,

Pourquoi maman est triste et pleure si souvent, elle ne vit plus que pour l’essentiel,

Sauver ma sœur et nous permettre de vivre heureux dans le bonheur et l’Amour

Qui ne peut s’épanouir totalement, tant les difficultés tombent sur nous chaque jour.

 

Ce jeudi un monsieur est venu avec sa camionnette, a dit qu’il était obligé de couper,

Il était désolé, mais comme on n’avait pas payé, nous n’avions plus droit à l’électricité.

Maman le regardant, a gentiment souri et lui a dit : «je sais, vous n’y êtes pour rien.»

Elle a pris une couverture dans l’armoire, l’a posée pour que « NANOU » soit bien.

 

Femme seule, au chômage, avec deux enfants à charge, la vie pour elle se dégrade.

A trente deux ans, elle brûle sa beauté dans le deuil de son Amour, et sa fille malade

Oubliant qu’elle existe, pour nous ses deux enfants, qu’elle aime bien plus que tout.

Moi aussi, je veux grandir, devenir fort, aimer de tout mon cœur, Maman et NANOU.

 

Tu vois Papa Noël, quand brillent toutes les belles  guirlandes des grandes artères,

Que les sapins sont illuminés, que les magasins sont achalandés en bonnes affaires,

Des familles se battent pour continuer à vivre dans un dénuement qui parait anormal,

Dans l’ignorance la plus totale, partageant avec personne leur souffrance et leur mal.

 

Alors, je terminerai en te demandant de me faire le plus beau de tous les cadeaux,

La santé pour ma « NANOU », qui amènera le bonheur pour ma maman « gâteau »,

Et comme tu navigues dans le ciel, et que papy et mamy l’ont rejoint depuis un an,

Dis leur qu’ils nous manquent beaucoup, et fais leur de gros bisous de leurs enfants.

 

Texte de Gilbert DUMAS 

~

 le 07 décembre 2011.

Merci Gilbert pour ce nouveau texte que je publie avec plaisir  

 


Commentaires

 

1. 14fu00-cracotte  le 27-11-2012 à 16:12:58  (site)

cette lettre magnifique mais bien triste à la fois il faut garder espoir un jour ou l'autre quelqu'un vous aidera , attendant cracotte te fait un énorme bisou smiley_id117191

 
 
 
posté le samedi 21 avril 2012 à 17:30

J'ai pleuré pour une femme ....

J’ai pleuré pour une Femme !

 

Pour une femme j’ai pleuré, pour une femme que j’aimais,

Et mon cœur saigne chaque jour, je ne vais jamais l’oublier.

J’avais pour elle, un amour, qui grandissait de jour en jour,

Qui était pur, qui était beau, qui devait durer pour  toujours.

Sa main dans mes cheveux ou quelques bises sur mon front

Elle n’avait pas à faire mieux pour que mon cœur tourne rond.

Je la trouvais si belle, si douce et si gentille, honnête et idéale.

Elle avait dans le cœur les rayons du bonheur de la femme fatale.

Je pleurerai toujours, de l’avoir vue partir, me laissant sur le quai

D’une vie impossible à vivre, sans elle, tant elle va me manquer.

Pas de place en mon cœur, son nom y est gravé...   en exclusivité,

En lettres de sang et d’or  que même le temps ne pourra effacer.

J’en ai connu des femmes, j’en ai aimé, des brunes des blondes,

Des petites, des grandes, des minces des fortes, de par le Monde.

Mon cœur a souvent chaviré, mon corps en a beaucoup profité,

Mon âme s’est un peu perturbée, mais j’ai toujours laissé tomber.

Notre amour était sans nuage, nous le vivions sans aucun partage,

Rien ne pouvait nous séparer, ensemble nous faisions bon ménage,

Mais la mort l’a frappée, vaincue par la maladie, pour ses 71 ans.

Depuis je pleure pour la plus belle des femmes...   ma MAMAN !

Quand tu aimes dis le bien, répète- le comme un refrain, sans cesse,

ça te fera du bien, tu auras le cœur serein, et l’âme sans faiblesse.

Elle saura ce que tu penses, elle saura combien tu l’aimes encore,

Dis-le...   Dis-le-lui...    Toujours...  Encore... Et encore... Plus Fort !

 

Gilbert Dumas

le 21 avril 2012

Merci Gilbert pour ce texte magnifique

 
 


Commentaires

 

1. oceandetendrese  le 21-04-2012 à 20:10:48  (site)

très joli poème qui m'a amené les larmes aux yeux ; j'ai toujours ma maman mais hélas elle est atteinte de la maladie d'alzheimer et je souffre tant de la voir ainsi mais j'ai encore la joie de pouvoir la serrer dans mes bras et de lui dire que "je l'aime" même si elle ne me reconnait plus ;
bonne soirée à toi et merci pour ce joli texte bisous

2. 472481  le 22-04-2012 à 21:01:53  (site)

Bonsoir ma grande,
un petit coucou avant d'aller au lit, bien que comme toi mes nuits sont plutôt blanche du au mal au dos, je commence à ne plus pouvoir soulever les cartons.
J'ai bien avancé mais suis complètement hs.
Je reviendrais dans la semaine voir tes billets je vais me calmer un peu sur les cartons !!
Je te souhaite une douce et agréable soirée.
Gros bisous tendresse de ta petite soeur de coeur, que tNine'aime fort.

 
 
 
posté le samedi 21 avril 2012 à 17:07

un nouveau texte de mon ami Gilbert merci à lui !

Peux- tu croire en l’Amour ?

 

Quand tu coupes en deux une pomme, tu trouves des pépins dans le cœur.

Si tu as des pépins en Amour alors c’est que tu as des problèmes de cœur.

N’essaie pas de comprendre ou  chercher la raison du « pourquoi ? »

Ça vient certainement un peu de moi, mais aussi peut-être, un peu de toi. 

La fin d’une aventure, aussi belle qu’elle soit, de tendresse, d’Amour, de joie,

Provoque une blessure énorme, qui saigne chaque fois, et qui jamais se voit.

Tu as ton âme en peine, ton cœur meurtri, ton corps qui réclame et gémi,

Et personne jamais ne saura deviner l’ampleur de la détresse que tu as subie.

  

Peux-tu croire en l’Amour quand tu n’es pas compris ? Car il faut être deux,

Pour que l’Amour s’éclaire, sans déclencher la foudre qui en éteint le feu.

Car la passion te prend, divine jouissance, de deux corps qui se cherchent,

Par une nuit d’Amour, de câlins, de tendresse, ou les valeurs s’inversent,

 

Chacun se sent certain de garder l’autre à vie, dans une confusion sans fin,

Oubliant les efforts qui resteront à faire, ensemble, tout le long du chemin.

Car c’est cela la vie, difficile et ingrate, qui peut être une amie ou une scélérate,

Procurant le bonheur, la joie et le sourire, avant que le malheur n’éclate.

Peux-tu croire en l’Amour quand il t’échappe alors que tu l’avais trouvé ?

Comme un animal sauvage, que tu as recueilli sans pouvoir l’apprivoiser.

Oui, j’aurais du être comme ce vieil olivier,  avec les branches bien taillées,

Et tu aurais pu, Belle Hirondelle, me frôler, sans que tes ailes soient froissées.

 

Alors comme elle, tu es partie vers d’autres cieux, vers d’autres lieux aussi,

A tire d’ailes par-dessus mers et océans, chercher un cœur et faire ton nid.

Que Dieu bénisse ton voyage, t’entoure d’Anges, de nuages blancs et purs,

Mon cœur qui saigne t’accompagne, te souhaitant la plus belle des aventures.

Puis-je croire en l’Amour… En reste-t-il encore un peu ?  Où l’ai-je tout détruit ?

Je ne sais pas répondre, alors je vais l’attendre, de jour comme de nuit.

Je suis certain par contre, qu’à mon âge bien avancé, il arrivera peut-être,

Que l’Amour ou la Mort pointent bientôt leur nez au bord de mes fenêtres.

Alors je crois que, si j’en ai le temps, j’attendrais fidèlement, tous les printemps,

Le retour d’une hirondelle, qui viendra me frôler, comme au bon  vieux temps.

De mes vieilles mains tremblantes, sans lui froisser les ailes, j’essaierai de la caresser,

Furtivement, tout en la baptisant discrètement de quelques larmes, sans l’arrêter.

Alors je pourrai croire en l’Amour, je l’aurai vu passer, dans le ciel ou mon âme,

Va bientôt s’envoler, sans regret, sans remord, en quittant cette terre infâme.

J’ai eu des jours heureux, quelques amis, beaucoup de femmes, et en réalité,

Tu es la seule, c’est sûr, que j’ai vraiment aimée et que je n’ai jamais trompée.

Texte de : Gilbert DUMAS.

Le 21 avril  2012

Merci a vous Gilbert pour ce magnifique poème

 


 
 
 

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