posté le lundi 11 avril 2011 à 18:39

La justice et les animaux

Justice : des peines discutables pour la maltraitance des animaux

Nos chers animaux de compagnie n’échappent pas à la violence, voire à la folie de l’Homme.

 

Si beaucoup de progrès restent à faire, on peut noter que les plaintes sont plus fréquentes que par le passé.

 

Les témoins dénoncent plus facilement ces actes cruels, et cela encourage les associations de défense des animaux à poursuivre leur lutte.

Leur but : une justice plus sévère envers les brutalités animales.

Une justice inégale

On peut déplorer que les tribunaux français aient leur propre politique comme l’explique l’avocat de la Fondation Stéphane Lamart.

 

D’une juridiction à l’autre, les amendes peuvent varier de 80€ à plus de 1000€.

 

Intéressons-nous à deux cas précis :

D’un côté, un jeune homme de 22 ans se filme puis diffuse sur Internet une vidéo où il asperge d’essence puis met le feu à un chat enfermé dans une cage.

Il est condamné à 6 mois de prison (dont un seul ferme), 3000€ d’indemnisation à des associations de protection des animaux et au remboursement de 1800€ de frais de justice.

 

De l’autre, un étudiant canadien casse la patte de son chaton involontairement car il craignait qu’il s’électrocute en jouant avec un fil.

Il écopera de 3000 $ d’amende et l’interdiction de posséder des animaux de compagnie pendant 15 ans.

 

Au final, la peine est plus sévère pour l’étudiant canadien que pour le jeune homme français qui a volontairement torturé un chat.

 

La justice ne fonctionne peut-être pas de la même façon entre la France et le Canada, mais une uniformité des lois entre les pays serait un grand pas pour réduire la souffrance des animaux. 

Des peines plus sévères

Si les peines ne sont pas toujours à la hauteur du préjudice causé à l’animal, elles ont tout de même évolué ces dernières années.

Dernièrement, un sdf qui avait battu son chien à mort à été condamné à 4 mois de prison ferme alors que cela aurait été impensable il y a peu.

 

Au Canada, les lois progressent suite aux massacre des chiens de traineau à Whistler.

Les auteurs d’actes de cruauté sur les animaux s’exposeront bientôt à 75 000 $ d‘amendes et deux années d'emprisonnement.

Que dit la loi ?

Cruauté envers les animaux :

« Le fait, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30.000 euros d'amende. »

Le tribunal peut également décider d’interdire la détention d'un animal, à titre définitif ou non.

L’abandon

De même, l'abandon d'un animal domestique apprivoisé ou tenu en captivité (sauf ceux destinés au repeuplement) est puni par la loi. Les propriétaires d’animaux coupables s’exposent à 2 ans de prison, 30.000€ d'amende et l’interdiction de détenir un animal.

Les atteintes involontaires à la vie ou à l'intégrité d'un animal

"Le fait par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou les règlements, d'occasionner la mort ou la blessure d'un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la 3e classe" (soit environ 150 à 450€).

 

Cependant, attention aux dérives !

Tous les cas de blessures sur des animaux ne se ressemblent pas comme on l’a vu ci-dessus.

C’est aussi aux vétérinaires de savoir faire la part des choses avant d’alerter les associations pour des cas de maltraitance.

Il est bon de différencier les actes de barbarie volontaires des blessures infligées sans intention de faire du mal.

La prochaine étape sera sans doute d’avoir une plus grande uniformité entre les différents tribunaux et, pourquoi pas, des avocats pour animaux comme cela à failli se faire en Suisse.

 


Commentaires

 

1. 472481  le 13-04-2011 à 20:27:03

Bonsoir véro,
merci pour ta visite, tu sais les chats et moi c'est une grande histoire d'amour mais avec les chiens aussi enfin je les aiment tous et ne suporte pas de voir la souffrance que des sadique leurs font subir.
Je te souhaite une douce soirée gros bisous mon amie.
Nanou
hebergeur d'image

2. 472481  le 15-04-2011 à 17:43:38  (site)

Bonjour véro,
je viens te souhaiter une bonne fin de semaine et de joyeuses fêtes de Pâques.
Demain je part chez ma maman retrouver ma petite fille qui fête ces 6 ans aujourd'hui comme le temps passe vite, je vais en profiter autant que je pourrais et on lui fête son anniversaire à Pâques avec toutes la famille.
Ce sont des moments trés rare alors en vas en profoiter et maman aura à ces côtés ces deux arrière petite fille thyfanie la petite fille de 1 ans de ma nièce que du bonheur dans ce monde de cinglé.
Je te retrouve à mon retour en espérant que j'irais mieux côté moral et on modifiera juste un peu le bandeau on sortira les lapins en gardand le reste.
Je vois celà avec toi à mon retour le Lundi de Pâques au soir.
Gros gros bisous douceur Nanou
hebergeur d'image

3. douceplume  le 20-04-2011 à 19:25:55

Bonsoir Véro,
je profite d'être revenue chez moi pour mes chats, pour te faire un p'tit coucou, et prendre de tes nouvelles en espérant quelles bonne et que tu t'apprête à fêter Pâques en famille.
Moi je repart chez maman Vendredi retrouver ma petite Zoé et recevoir ma famille pour Pâques.
Je te souhaite une belle fin de semaine et de joyeuse fêtes de Pâques.
Gros bisous douceur.
P'tit plume

 
 
 
posté le lundi 11 avril 2011 à 18:37

Un chien se laisse mourir aux côtés de sa maîtresse décédée

Encore une triste histoire d'ignorance, on ne sait plus regarder autour de soi, on ne remarque plus rien,
La vie telle qu'elle est maintenant, on ne se préoccupe plus de ses voisins, on en remarque plus rien, on ne vit que pour soi, et c'est ainsi qu'arrive de tels drames....
A méditer....

C’est un drame de notre société actuelle qui s’est déroulé à Albi dans le Tarn.

 

Le corps sans vie de Brigitte, 56 ans, a été trouvé dans son appartement.

A ses côtés, le corps de son Boxer qui semble s’être laissé mourir.

 

Il semble que Brigitte est décédée le 14 Février 2011 (dernier jour apparaissant sur son éphéméride), d’une cause encore inconnue, mais personne n’avait remarqué son absence. 

 

Seul son fidèle compagnon était présent à ses côtés et aboyait pour alerter les voisins.

 

Car oui, l’animal a tout fait pour avertir le voisinage de l’immeuble que quelque chose de tragique s’était produit.

Plusieurs voisins affirment avoir entendu un chien « hurler à la mort », mais aucun d’entre eux n’a réagi, pensant qu’il s’agissait d’un des nombreux chiens de l’immeuble.

 

Les aboiements étaient fréquents selon les voisins, jusqu’au jour où ils se sont arrêtés, soit 4 jours avant la découverte des 2 corps abandonnés.

 

Ce chien a lutté jusqu’au bout, puis après 46 jours à attendre d’être délivré, il s’est écroulé auprès de sa maîtresse.

 

Les voisins connaissaient peu Brigitte, mais ils savaient que c’était une femme gentille, serviable et discrète qui sortait son chien tous les matins entre 8 heures et 9 heures.

 

Pourtant, personne ne s’est inquiété de ne plus voir Brigitte, ni son fidèle ami.

 

Son chien lui aura tenu compagnie, jusqu’à son dernier soupir.

 


Commentaires

 

1. 472481  le 12-04-2011 à 12:33:08  (site)

Bonjour Véro,
j'ai entendu parler de ce drame, malheureusement nous vivons dans un monde d'égoisme du chacun pour soit il n'y a plus d'entraide entre voisin, oui on peut mourrir dans l'indifférence la plus totale c'est triste et choquant.
Je te souhaite une bonne journée chez moi il fait gris et pas trés chaud.
Gros bisous ma puce
Nanou
hebergeur d'image

 
 
 
posté le lundi 11 avril 2011 à 18:32

Bretagne : près de 100 chiens sauvés d’un monstrueux élevage !

La grande majorité des éleveurs sont des personnes aimant vraiment les animaux. Mais comme pour tous les métiers, des exceptions existent.

 

Ces deux frères agriculteurs en Cornouaille, une région bretonne, en sont la triste preuve.

Les deux hommes vont être jugés au tribunal de Quimper pour répondre de leurs actes inqualifiables envers les chiens qu’ils « élevaient ».

 

Au menu des négligences qui leurs sont reprochées : privation de soins, possession de cadavres de chiens ou encore détention d’animaux dans des locaux inadaptés et non conformes aux règles sanitaires.
 

Des conditions de vie atroces

Les 83 chiens retrouvés dans leur exploitation (qui n'est d'ailleurs même pas un véritable élevage puisque non reconnu) reviennent de loin. Lorsque la SPA arrive sur les lieux, ils ont peine à croire ce qu’ils voient.

 

Partout dans le hangar se trouvent des chiens entassés dans des boxes à cochons d’une saleté épouvantable.

 

Les animaux vivent au milieu de leurs excréments, sont couverts de puces et leurs poils sont comme soudés entre eux par la crasse. Certains souffrent de problèmes aux yeux et aux oreilles.

 

Les chiots sont malades et apeurés car ils n’ont jamais été sociabilisés. Bien sûr, ils n’ont pas été vaccinés et ne sortent jamais de leur prison.

 

Mais ce n’est encore que la partie émergée de l’iceberg. En continuant leurs recherches, la SPA de Quimper fait la découverte d’autres chiens. Ceux-ci sont carrément enfermés dans des cages de transport, adultes et chiots confondus, et sont dans un état tout aussi déplorable.

 

Pourquoi de telles conditions de vie ? Simplement parce que loin de faire ce commerce d’animaux par passion, les deux fermiers se moquaient du bien-être de leurs bêtes. Leur seule motivation était de gagner le maximum d’argent grâce à elles, notamment en surfant sur la vague des chiens « à la mode ».

 

On peut également se demander pourquoi rien n’a été fait avant pour arrêter les pratiques ignobles des deux hommes.

Cela faisait pourtant près de 10 ans que des acheteurs signalaient ce soi-disant élevage à la DSV (Direction des Services Vétérinaires).

Mais cela n’inquiétait pas les deux frères qui n’ont jamais pris la peine de répondre aux lettres que celle-ci leur envoyait.

Une histoire qui se termine bien

Heureusement, les animaux ont été conduits immédiatement dans un refuge ou un vétérinaire les a examiné.

 

Sur les 83 chiens retrouvés, 70 ont déjà trouvé un foyer qui saura les aimer. Le plus gros travail reste de sociabiliser ces petites bêtes qui n’ont toujours connu que l’isolement et les mauvais traitements.

 

Pour cela, les bénévoles de la SPA et les familles d’accueil ne ménagent pas leur peine. Treize chiens sont encore à la recherche d’une famille, mais ils sont tirés des griffes de leurs tortionnaires. Espérons que la justice punira comme il se doit leurs actes de maltraitance qui entachent le travail des vrais éleveurs.

Source : www.letelegramme.com

 


 
 
 

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