Jeudi, la LPA a accueilli un phoque gris de 150 kg, qui avait échoué sur la plage de Wimereux. Il a été transporté par un fourgon de pompiers.
pour information :
VILLAPOURCON
Tribunal correctionnel / Correctionnelle Justice Elevage
mercredi 21 juillet 2010
Au terme d'un délibéré de deux semaines, le tribunal correctionnel de Nevers a retiré, hier, ses 141 bovins à un éleveur de Villapourçon et lui a interdit de manière définitive d'exercer sa profession.
À l'audience correctionnelle du 2 juillet dernier, l'homme, 61 ans, s'était vu reprocher principalement d'avoir refusé, le 7 avril précédent, de faire euthanasier une de ses vaches agonisantes, mais aussi de détenir le cadavre d'un veau depuis trois jours sans demander l'enlèvement, et encore de priver de nourriture et d'abreuvement son cheptel.
« Mes bêtes sont nourries, sont abreuvées. Il y a un problème dans l'élevage depuis 2002 qui n'a jamais été résolu » s'est défendu le prévenu.
« Pourtant, quand les gendarmes et la Direction des services vétérinaires ont proposé l'euthanasie de cette vache agonisante depuis vingt-deux jours, vous avez refusé » a tenté de vérifier la présidente, Constance Deletang.
« Ce n'est pas une réponse à la maladie » a renvoyé l'homme en forme de réponse. « Monsieur ! Répondez à ma question ! » s'impatienta la présidente.
« Cette vache, elle est morte avec la langue bleue » s'entêta l'éleveur.
La direction des services vétérinaires était intervenue, avertie par des voisins agriculteurs inquiets de voir un certain nombre de ses animaux efflanqués.
Partie civile pour l'oeuvre d'assistance aux bêtes d'abattoir (OABA), désormais en charge des 141 bovins qui restaient au prévenu au moment de la confiscation administrative, Me Grillon a estimé à « 200 le nombre de bovins morts, entre 2002 et 2009, uniquement par privation de soins et de nourriture. Cet homme est manifestement dans l'incapacité physique, morale et matérielle de s'occuper de son cheptel ».
L'avocat balayait l'argument de la persécution chronique des services sanitaires, ainsi que celui de la maladie mystérieuse : « Il n'y a aucun problème dans les troupeaux environnants ». Il constatait que les bovins du prévenu « qui sont restés sur leurs pâturages vont mieux ». L'avocat a demandé à ce que la confiscation judiciaire du troupeau vienne remplacer la confiscation administrative.
« Il faut que cela cesse ! » s'est ému le procureur, Axel Schneider. Il a évoqué des lieux « appelés "Vallée de la mort" où les enfants prenant le car qui les mène au collège ou à l'école voient des cadavres d'animaux jour après jour. Deux cents bêtes sont mortes dans des conditions similaires depuis 2002. »
En conclusion de son propos, le procureur avait requis le retrait du cheptel et l'interdiction d'exercer la profession d'éleveur de manière définitive.
Pour sa défense, l'éleveur avait produit des « procès-verbaux de synthèse de 1997, et d'autres documents évoquant « la persistance de la maladie » en 2002, et en 2003.
Cela n'a pas convaincu le tribunal.
Outre la confiscation, qui sera effectuée même en cas d'appel, il a été condamné à une amende 1.500 € d'amende dont 1.300 € ave sursis pour deux délits, à 300 € d'amendes pour six contraventions et à verser 6.466 € à l'OABA pour les frais engagés.
Un homme d’origine péruvienne a été arrêté à l’Aéroport international de Mexico alors qu’il tentait de faire passer les douanes à 18 petits singes cachés sous ses vêtements.
L’homme de 38 ans, Roberto Sol Cabrera (voir photo ci-jointe), s’est fait intercepté vendredi dernier alors qu’il arrivait de Lima, au Pérou.
Les douaniers mexicains ont remarqué qu'il avait un comportement nerveux et inhabituel et ont décidé de le fouiller.
Ils ont rapidement découvert les 18 bébés singes de l’espèce des « titis », cachés dans des bas qu’il avait accrochés à sa ceinture.
Le trafiquant a ensuite confessé que les petits animaux voyageaient d’abord dans ses bagages, mais parce qu’il craignait qu’ils puissent être exposés aux rayons X, il a changé d’idée pour les dissimuler sous ses vêtements.
Cette espèce de primate, originaire d’Amérique centrale et du Sud, est protégée par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), ce qui augmente considérablement la valeur de revente de ces animaux sur le marché noir.
L’homme arrêté a avoué avoir payé 30$ pour chaque singe et il aurait pu les revendre pour un prix maximal de 1 639$ canadiens.
Malheureusement, lors de la découverte des singes par les douaniers, deux des petits primates étaient morts.
http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/lemonde/archives/2010/07/20100719-214436.html
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