Ce sont des associations de protection des animaux qui ont lancé l’alerte, devant l’importante régression des populations de hamster.
Autrefois présent dans toute la plaine d'Alsace, le grand hamster ne se trouve plus aujourd'hui que dans une dizaine de communes de la région.
Il s'agit de l'« un des mammifères les plus menacés d'Europe » selon la Commission Européenne. L'espèce était auparavant classée comme « nuisible » et a beaucoup souffert de l'agriculture intensive.
Aujourd'hui, ce petit rongeur fait l'objet d'un plan de conservation : des réintroductions ont notamment été mises en place pour tenter de reconstituer les populations sauvages.
Le vison risque de disparaître de France
C'est l'une des espèces les plus menacées de France : aujourd'hui, les visons sont réduits à quelques centaines d'habitants dans le sud-ouest, répartis en petits noyaux très éloignés les uns des autres.
Son déclin s'explique par la hausse du trafic routier (collision avec les voitures), la disparition de son habitat ou encore la pose de pièges jusque dans les années 80.
Si le vison bénéficie de mesures de protection comme la restauration de son habitat ou la sensibilisation du public, certaines associations de protection des animaux défendent l'idée d'un programme de réintroduction de l'espèce.
Aujourd’hui, il y aurait entre 17 et 22 ours dans les Pyrénées
L'ours brun des Pyrénées bénéficie depuis une dizaine d'années d'un programme de réintroduction visant à restaurer une population viable : en 1996-97, 3 spécimens slovènes sont relâchés dans les montagnes, et 5 supplémentaires en 2005.
Mais ce programme ne se fait pas sans heurts et cet animal se retrouve depuis quelques années au sein d'une lutte entre les éleveurs pyrénéens et les écologistes.
Chantal Jouanno, secrétaire d'Etat à l'Ecologie, a quant à elle annoncé que la population d'ours serait conservée, mais pas renforcée.
Elle envisage toutefois des réintroductions ponctuelles pour remplacer des animaux morts. La question de la conservation de l'ours en France reste d'actualité.
Souvent confondue avec sa cousine l’aspic, la vipère d’Orsini souffre injustement d’une mauvaise réputation
Vivant dans le sud de la France, ce serpent peu connu est très peu agressif et se nourrit presque exclusivement de sauterelles et de criquets.
C'est le développement de certaines activités touristiques (randonnée, VTT, spéléologie) mais aussi les destructions volontaires par l'homme qui sont à l'origine du déclin de la vipère d'Orsini.
Si elle bénéficie de mesures de protection en France, au niveau européen elle fait aussi l'objet du programme de conservation Life Nature (2006-2011) visant à mieux la connaître et à évaluer ses capacités de recolonisation en développant son habitat.
La loutre d’Europe est menacée de façon inquiétante par la pollution des cours d'eau
Autrefois très présente dans les cours d'eau et les étangs français, la loutre connaît une forte diminution de ses effectifs depuis le début du 20e siècle.
Elle a d'abord a été pourchassée par l'homme, pour sa fourrure et parce qu'elle a longtemps été vue comme un redoutable prédateur de poissons.
La pollution des cours d'eau, liée à l'agriculture intensive, a aussi été l'une des causes de son déclin.
Aujourd'hui elle fait l'objet de mesures de protection particulières, mais sa conservation est loin d'être assurée, surtout en raison de la dégradation des milieux aquatiques.
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