Moi, beau et élancé ;
On me dit être un lévrier ;
Pourtant, je n’ai plus beaucoup d’identité ;
Avant, les hommes, je les servais ;
Mais depuis bien longtemps ils m’ont oublié
En effet, en cet endroit ;
Je connais l’effroi ;
Dignité et éthique, il n’y en a pas ;
Des frères, des sœurs,
Chaque jour tombent à mes côtés ;
La peur, la cruauté sont mes journées ;
L’Espagne, un soleil noir pour nous, lévriers.
Après une chasse, fructueuse je dois dire ;
A moi, il n’est pas arrivé le pire ;
Juste la perrera et ses barreaux ;
Je me pose juste une question ;
Pour quelle raison suis-je en prison ?
Ai-je autant de défauts ?
Un jour ;
A l’aube je suis partis ;
La tension, la chaleur ;
Vraiment ce n’est pas un pays ;
Mais où m’emmènent-ils ?
Les kilomètres, un exil, je me résigne
Aujourd’hui, l’air est plus frais ;
Ceci révèle-t-il une arrivée ?
Je quitte mon tortionnaire mécanique ;
Pour découvrir un nouvel horizon devant moi ;
Là, ils m’attendent en pleurant de joie ;
Je dois quand même l’avouer, je panique.
Quelqu’un s’approche, que va-t-il se passer ?
Gentiment, simplement, il s’emploie à me caresser ;
Sensation magique ;
Il y a très longtemps que je l’avais ressenti ;
Ce voyage n’a vraiment pas de prix ;
Et sonne la fin de mon périple
Frédéric Brihaye, le 11 septembre 2009.
publié le 14 septembre par christine sur Le réseau
Paroles d'animaux
Pour eux, disparus trop tôt
Leurs yeux à jamais se sont fermés.
Ils venaient de trouver une famille.
Le destin en a décidé autrement.
Le destin, ou la bêtise humaine.
Ils ne demandaient qu’à être aimés
Qu’à être choyés.
Ils étaient sortis de l'enfer,
Enfin, le croyaient-ils.
Ils ont vécu un autre enfer,
En ce jour de liberté,
Ils ont pris leur route,
Pour retrouver leurs familles.
Dans d’affreuses souffrances
Ils se sont éteints
Eux qui avaient fait confiance
A ceux qui étaient venus
Pour les emmener loin de la mort.
Leurs regards sont si doux,
Plus jamais, ils ne seront avec nous.
Mais pour moi,
Ils seront toujous là
dans mon cœur.
Eux, qui ont eu le malheur
De croiser le transport de la honte.
Ecrit par moi-même
Une pensée pour eux
VIDÉO. L'état physique du petit chien grand brûlé d'Espira-de-l'Agly s'est considérablement amélioré. Mambo était brûlé sur 80 % de son corps après que deux jeunes eurent aspergé d'essence puis enflammé ce petit chien abandonné qui errait la nuit dans les rues du village.
Aujourd'hui, il se retape dans une clinique vétérinaire après avoir été soigné au dispensaire de la SPA. Et il sera bientôt adopté. « Les tissus se reconstituent. Les pansements quotidiens sont plus faciles à faire notamment sur les pattes de devant. Les progrès sont considérables et la période critique est passée. Mambo nous montrait son envie de vivre, sa combativité. Il n'était jamais agressif, remuait la queue lorsqu'il nous voyait arriver pour les soins » raconte le Dr Florence Collignon, vétérinaire qui soigne Mambo.
Les souffrances de ce chien martyr ont ému des centaines de personnes un peu partout en France. « Encore aujourd'hui nous recevons jusqu'à quarante lettres pour Mambo. Des inconnus ont envoyé des dons, des jouets de l'argent, pour un total de 7 000 €. Je crois que les gens ont été très touchés par son histoire » explique Dany Goizé responsable des enquêtes à la SPA qui avait récupéré le chien au petit matin dans un état pitoyable.
« Il ressemblait à un poulet rôti tellement il était brûlé. C'est un bonheur de le retrouver aujourd'hui. Il a tellement changé. C'est impressionnant les progrès qu' il a fait. Il n'est pas craintif. Il faudra lui prodiguer beaucoup d'amour et de tendresse pour qu'il puisse oublier tout cela » poursuit Dany Goizé qui récupérera Mambo dans quelques semaines dans son restaurant d'Espira de L'Agly.
1. MERAVIGLIA le 24-09-2009 à 00:03:53 (site)
en effet elles sont belles ces images de beaux bébés tout mignon
Commentaires