"Vendredi 12 juin prochain à 9h00, en présence de son avocat Maître GRILLON Patrice et les journalistes, Stéphane LAMART, président-fondateur de l'association du même nom, remettra officiellement au Président et au Procureur de la République de Brest toutes vos signatures recueillies; à ce jour nous comptons plus de 5.500 signataires pour demander un jugement exemplaire car trop souvent des affaires de maltraitances similaires restent classées sans suite ou avec de faibles condamnations."
Le peuple Français demande de la prison FERME contre Monsieur C !!!
Date limite de la pétition le 9 juin prochain
Communiqué de presse
Un homme s’acharne sauvagement sur un chien âgé de 6 ans à l’aide d’un sabre
" Vision d’horreur lorsque Monsieur M découvre le corps de son chien baignant dans son sang après avoir été frappé à coup de sabre par son voisin.
Dans la journée du 13 Novembre 2008, dans la Commune de KERLOUAN, Monsieur M reçoit un appel téléphonique lui demandant de rentrer de toute urgence à son domicile, son chien Roka de race dog argentin a disparu de la propriété. Aussitôt Monsieur M rentre chez lui et cherche Roka partout, puis son père lui dit qu’il vient de retrouver Roka, il gît sur la terrasse derrière la maison, il est toujours en vie mais dans un état critique, son corps présente des entailles, dont quatre très profondes allant de 11 à 15cm. Des coups lui ont été assénés au niveau du dos, de l’épaule, de la cuisse et de la nuque.
Roka est immédiatement transporté chez un vétérinaire à PLABENNEC mais le Docteur devra l’euthanasier pour abréger ses souffrances. Roka n’avait aucune chance de survivre à de telles blessures. Horrifié par un tel acte de barbarie, ce vétérinaire décide de constituer un dossier afin que ce geste de cruauté ne reste pas impuni.
Roka était un jeune chiot très sociable et obéissant, il aimait jouer avec les autres chiens et n’avait jamais présenté aucune agressivité envers un être humain.
L’homme responsable du massacre de Roka est convoqué à la Gendarmerie de BTA LESTNEVEN, ce dernier reconnaitra les faits mais tentera de minimiser la gravité de ses actes en prétextant que l’animal avait été agressif avec lui.
De ce fait la SNDA Société National Défense des Animaux reconnue d’utilité publique, ainsi que l’Association Stéphane Lamart « Pour la défense des droits des animaux » saisies par le propriétaire de Roka se sont toutes deux constituées partie civile dans cette affaire macabre et ont lancé une pétition nationale pour que la justice sanctionne d’une façon rapide, ferme et dissuasive ce genre d’acte répréhensible par la loi. En quelques semaines, c’est plus d’un millier de signatures qui nous sont parvenues au Siège de l’Association Stéphane Lamart. Les signataires comme nos associations attendent un jugement exemplaire car trop souvent des affaires de maltraitances similaires restent classées sans suite ou avec de faibles condamnations."
Source: http://www.associationstephanelamart.com/index.php?n=305
La pétition en version écrite est disponible à cette adresse:
Attention, elle comporte des images choquantes du pauvre Roka...
Nous risquons une fois de plus de voir cet individu s'en tirer pour une amende minime! Lisez la suite...
Charlie Hebdo, le 3 Mai 2009
Divers / Une vraie justice pour les animaux, c’est possible ?
Des lois, sévères et justes, existent pour punir les sévices exercés sur les bêtes.
Malheureusement, elles ne sont pas appliquées, les magistrats minimisant la gravité des faits et ne sanctionnant pas — ou très peu et rarement — les tortionnaires.
Le 13 mai aura lieu à Paris une manif organisée par l’association Stéphane Lamart (infos sur http://justice-pour-les-animaux.org), créée en mars 2000, dont l’objectif est de venir en aide à tous les animaux maltraités ou abandonnés en intervenant sur leur lieu de vie. Cette manifestation est soutenue par plusieurs associations de protection animale. Une pétition sollicitant la mise en place d’une politique pénale pour la répression des atteintes commises à l’encontre des animaux est disponible sur http://justice-pour-les-animaux.org/petition, et sera remise ce même jour au ministère. Entretien avec Stéphane Lamart, fondateur et président de l’association.
Quels exemples d’actes de cruauté sont restés impunis ?
À Laon (02), un agriculteur voulait obtenir un découvert. Face à une situation financière catastrophique, le banquier refusa. L’agriculteur, furieux, est venu égorger ses chèvres dans le sas de la banque ! Aussitôt informés, nous avons déposé une plainte avec constitution de partie civile pour acte de cruauté.
Nous avons obtenu 1 seul euro de dommages et intérêts. Ou encore le cas de chatons torturés, puis emmurés vivants. La personne a reconnu les faits, des témoins se sont engagés par écrit… Le procureur a classé l’affaire sans suite, car le monsieur était âgé !
Et que dire de cet autre qui a pendu ses deux chiens sous prétexte qu’ils dérangeaient les voisins et de sa condamnation à… 15 euros ? Bien sûr, ce sont des cas d’une extrême violence, mais bien d’autres moins spectaculaires ont lieu chaque jour. Et allez porter plainte pour maltraitance ou acte de cruauté sur des pigeons, par exemple, c’est tout juste si les fonctionnaires de police ne vous prennent pas pour un demeuré !
Nous avons été reçus au ministère de l’Agriculture, qui ignorait la cruauté avec laquelle ces oiseaux étaient tués. De ces entretiens sont nées de nouvelles dispositions interdisant les caissons dans lesquels les pigeons souffraient atrocement avant de mourir.
Vous avez mentionné les fonctionnaires de police. Ils ne reçoivent donc aucune formation ?
Il n’y a pas de service spécialisé dans la protection animale au sein du ministère de l’Intérieur. Les magistrats et fonctionnaires de police, la gendarmerie et l’ensemble de ceux qui doivent faire respecter les lois ne sont pas formés à la protection animale.
Très peu d’entre eux connaissent la différence entre un mauvais traitement et un acte de cruauté. Très peu savent, par exemple, qu’il est possible de saisir un animal grâce à l’article 99-1 du Code de procédure pénale.
Il serait temps que le ministère de l’Intérieur fasse suivre des formations à nos fonctionnaires. Ajoutez à cela que beaucoup trop de vétérinaires ferment les yeux sur des cas graves, ce qui n’arrange pas la situation.
Les chiens de vigiles, dont beaucoup vivent enfermés à la cave, dans des cages,
sont-ils enfin mieux traités ?
Les propositions que j’avais formulées au ministère de l’Intérieur, concernant ceux qui travaillent avec des chiens, ont été acceptées.
Je reçois des tonnes d’appels au secours de personnes se plaignant de la maltraitance que subissent ces animaux : enfermés dans des coffres de voiture, des caves sans lumière, battus, muselés trop serré…
J’ai obtenu que soient prises des dispositions qui imposent aux maîtres-chiens d’être détenteurs d’un certificat de travail qu’ils devront renouveler dès lors qu’ils changeront d’animal. Cela prouve une chose : la collaboration entre nos dirigeants et les associations de protection animale est primordiale.
Que vous oppose-t-on le plus couramment ?
Lorsque des animaux sont vendus sur les trottoirs de Paris et que nous apportons la preuve qu’il y a bien une vente à la sauvette, combien de commissariats nous rient au nez et refusent d’enregistrer nos plaintes : «On n’a pas que ça à faire, il y a des choses plus graves.»
Mais il y aura toujours des choses plus graves ! Une personne qui se noie, c’est moins grave qu’un Boeing qui percute un immeuble, va-t-on la laisser mourir pour autant ? Si on se fonde sur cette idée, l’animal passe évidemment au second plan. Il serait temps que la justice agisse en fonction de la gravité du délit et non en fonction du statut de la victime. Animal et humain : même combat !
En quoi l’absence de réelles sanctions nuit-elle à votre association ?
Cela revient à la condamner : nous avons des frais de fonctionnement, d’avocat, de transport, etc. Finalement, c’est nous qui sommes les perdants. Tout le monde peut payer 1 euro, mais peu d’associations peuvent faire face aux coûts qu’occasionne un procès. Ça, la justice le sait bien, non ?
Stéphane, quelle est l’importance des associations de protection animale en général,
et quel rôle joue la vôtre ?
Je vais vous donner un exemple. Dans l’espoir que justice soit vraiment rendue, j’ai organisé une pétition [voir sur le site de l’association] afin que soit puni le responsable qui s’est acharné sur un chien à coups de sabre (l’animal n’a pu être sauvé, et a dû être euthanasié).
Je veux bien faire comprendre aux procureurs la chose suivante : les assocs dénoncent ces cas graves, mais derrière elles se trouvent des milliers de personnes qui s’engagent en signant leurs pétitions. Elles ne le font pas pour passer le temps, et en attendent un jugement exemplaire.
Révoltées, elles sont prêtes à s’engager pour dire non à la violence. De cela, la justice de notre pays ne peut plus ignorer le poids, ni surtout les conséquences si rien ne bouge.
Je veux aussi mettre l’accent sur l’importance pédagogique des sanctions pénales prises à l’encontre de la jeunesse. Dernièrement, des mômes ont fait exploser un rat en lui introduisant un pétard dans l’anus.
J’ai tenu à ce que notre association porte plainte et à ce que ces gamins soient présentés le plus rapidement possible devant un juge. Il est primordial de leur faire prendre conscience de la gravité de tels actes. Si ces enfants ne sont pas sévèrement sanctionnés, ils réitéreront ces atrocités et transmettront leur sauvagerie à leurs propres enfants.
Imaginez ce qu’ils deviendront si la justice est incapable de leur indiquer le droit chemin… Alors oui, je veux que le travail qu’effectuent les associations soit reconnu et pris en considération. Oui, je veux que les lois soient plus sévères, plus justes. Cela aussi pour éviter les récidives.
Votre conclusion avant de nous retrouver tous à la manif devant le ministère de la Justice…
Aidez les associations de protection animale ! Nous comptons 1 200 adhérents, mais il nous en faudrait beaucoup plus pour mieux combattre.
Les frais sont énormes, et notamment les frais vétérinaires, qui grimpent très souvent à plusieurs centaines d’euros par sauvetage. Nous avons la chance d’être épaulés par la SNDA (Société nationale de défense des animaux), reconnue d’utilité publique, et dont je suis un des administrateurs.
Ensemble, nous effectuons un travail énorme et sauvons nombre d’animaux en péril. Pour autant, compte tenu de la notoriété croissante de l’association, les demandes d’intervention sont de plus en plus nombreuses et les frais de nos interventions également. Nous lançons un appel : nous avons besoin d’argent et de bénévoles !
Ma politique est axée sur la médiatisation de nos actions plutôt que sur de grosses campagnes publicitaires. L’avantage est que le public se rend compte de la violence que nous exerçons, nous, les humains, sur les animaux.
Grâce aux médias, c’est une sensibilisation permanente. Les gens découvrent peu à peu ce qu’est réellement un acte de cruauté, un mauvais traitement, et le combat que nous menons pour que les auteurs soient punis. Voilà pourquoi nous manifesterons le 13 mai 2009, et j’invite tout le monde à venir nous rejoindre. Pour une vraie justice pour les animaux !
Alors à vos souris ou vos stylos, signez la pétition!!!!
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